Qu’est-il d’intéressant à apprendre sur la ville de Vincennes ?
C’est dans le département du Val-de-Marne que se trouve la ville de Vincennes. Cette commune de la région Île-de-France occupe la deuxième place parmi les plus peuplées de France après Levallois-Perret, avec 49 788 habitants (2019). Située aux portes de la capitale, elle fait partie de sa banlieue.
Elle est desservie par un important réseau de communication constitué de routes, d’autoroute, de pistes cyclables et de plusieurs voies dédiées aux transports en commun (RER, métro…). Différents projets d’aménagements ont déjà été entamés afin de renforcer le charme de la ville et l’adapter progressivement aux exigences du futur.
Vincennes est réputée pour son château qui est, plus qu’un simple édifice de son patrimoine architectural, un symbole historique de l’État. D’autres bâtiments viennent également rejoindre la liste des monuments phares de la ville, pour ne mentionner que l’église Saint-Louis et l’hôtel de ville. Hormis ces curiosités historiques et architecturales, la commune de Vincennes dispose aussi d’un patrimoine culturel remarquable constitué principalement par la pagode, le palais de la Porte Dorée, le théâtre des marionnettes, l’hippodrome de Paris-Vincennes, le parc floral de Paris, la ferme de Paris, l’arboretum et le théâtre astral. Sa richesse environnementale se perçoit à travers ses 11 squares et ses 6 jardins. L’ensemble de ces espaces verts représente 116 766 m² à préserver.
Comment est la qualité de l’air à Vincennes ?
D’après les associations agréées par l’État chargées de la surveillance de la qualité de l’air à Vincennes et dans toute l’Île-de-France, la saturation en ozone y est souvent élevée. En revanche, les concentrations des autres molécules polluantes, notamment le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre et les particules fines (PM10 et PM2,5) ne sont pas aussi importantes. Néanmoins, la qualité de l’air respiré peut se dégrader rapidement du jour au lendemain en raison du fort trafic régulièrement observé dans la commune.
Quelles sont les mesures d’anticipation des pics de pollution ?
Plusieurs stations de mesure de la qualité de l’air sont dispersées à travers la ville afin d’évaluer régulièrement la pollution atmosphérique. Ces équipements mesurent de multiples polluants en suspension. Ainsi, tout pic de pollution est immédiatement signalé au public. De cette façon, les personnes vulnérables ou sensibles peuvent prendre les précautions nécessaires. En parallèle, les autorités émettent des recommandations sanitaires pour préserver les expositions risquées.
Chaque fois qu’un épisode de pollution se présente et qu’une quantité importante d’un ou de plusieurs particules polluants est mesurée dans l’air, la préfecture agit aussitôt. Les dispositions sont prises dès lors que la pollution atmosphérique présente un risque sur la santé de la population et de l’environnement. Elles peuvent être mises en vigueur provisoirement ou de façon définitive à l’exemple de la circulation alternée et la réduction de la vitesse de circulation de 20 km/h.
En même temps, certaines interdictions sont appliquées telles que l’arrêt de toute activité intense en extérieur et le report des activités de nettoyage requérant l’utilisation de matériels polluants.
Comment s’organise la ville en cas d’épisode de pollution atmosphérique ?
Depuis la loi Grenelle II de 2010, la ville de Vincennes s’est engagée à protéger la santé de sa population et de l’environnement contre les changements climatiques. La surveillance de la qualité de l’air est l’une des actions concrètes lancées par les autorités locales. Dans le cadre de la lutte contre la pollution atmosphérique, une zone à faible émission mobilité (ZFE-m) a été instaurée dans la commune. Il est important de savoir que les limites réglementaires définies par l’Organisation mondiale de la santé par rapport à la qualité de l’air y sont constamment dépassées. Et la ZFE-m permet de réduire rapidement cette pollution atmosphérique.
À l’intérieur de ce périmètre établi, aucun véhicule polluant n’est autorisé à circuler et tous doivent arborer le dispositif Crit’Air mis en place par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Cette restriction de la circulation instaurée dans les zones denses, c’est-à-dire les plus polluées, permet en outre d’améliorer progressivement la qualité de l’air. La zone à circulation restreinte est en place entre 8 h et 20 h.
Il faut souligner que cette organisation n’a pas pour but de faire de Vincennes une ville sans voiture, mais plutôt d’accélérer le renouvellement de son parc automobile. Ces conditions de circulation alternée concernent tous les conducteurs de véhicules motorisés, que ce soient ceux provenant des provinces ou de l’étranger.
Comment lire les cartes des procédures préfectorales ?
Mise à part l’utilisation de la vignette Crit’Air, des procédures préfectorales peuvent être déclenchées durant les épisodes de pollution. Pour être alerté en temps réel de la qualité de l’air à Vincennes, il faut se référer à l’outil Vigilance Atmosphérique proposé par le Ministère et mis à la disposition du public.
Pour lire les cartes de vigilance atmosphérique correctement, il faut avant tout connaître la signification du code couleur utilisé.
Chacune des couleurs retrouvées sur la carte décrit une situation bien distincte :
· Vert : pas de procédure enclenchée
· Orange : procédure d’information du public par les différents médias et émission des recommandations sanitaires
· Rouge : procédure d’alerte et appel à la vigilance
· Gris : relai d’information sur le dispositif en cours
En accédant à la carte des procédures préfectorales, il est possible de savoir :
· Le ou les polluants atmosphériques mis en cause ;
· Les multiples recommandations émises ;
· Les dispositions réglementaires prises pour diminuer considérablement et rapidement les émissions polluantes par secteur d’activité, incluant la circulation alternée ;
· Les décisions prises et appliquées par les collectivités territoriales ainsi que les éventuelles mesures d’accompagnement proposées.
À noter qu’en Île-de-France, y compris à Vincennes, les véhicules en droit de circuler durant les pics de pollution, peuvent varier selon la gravité et la persistance de l’épisode.
Que faut-il faire pour savoir l’état de la pollution de l’air à Vincennes ?
Pour s’informer de l’état de la qualité de l’air à Vincennes, il est recommandé de consulter les cartes d’observation et de prévision de la qualité de l’air de la région, notamment de la commune. Les différents polluants surveillés y sont visibles avec leurs taux respectifs.
Force est de remarquer que les cartes des épisodes de pollution utilisent également un code couleur pour faciliter l’identification des événements et des situations :
· Vert : les seuils réglementaires de qualité de l’air fixés pour protéger la santé humaine ne sont pas dépassés ;
· Orange : un dépassement des seuils recommandés est enregistré et il s’ensuit de l’activation de la procédure d’information et de recommandation ;
· Orange foncé : le dépassement des seuils limites persiste
· Rouge : le seuil d’alerte est dépassé
Il faut noter que l’évolution des couleurs est très aléatoire, car le niveau de pollution atmosphérique peut changer du jour au lendemain.
Quelle est la vignette Crit’Air nécessaire pour rouler à Vincennes ?
À chaque pic de pollution durant lequel la préfecture met en œuvre la circulation différenciée à Vincennes, seuls les véhicules portant les vignettes Crit’Air 0, 1, 2 et 3 sont autorisés à accéder à la ZFE-m. Par conséquent, tous ceux qui arborent les vignettes pollutions 4 et 5 ainsi que les non classés doivent attendre la fin de l’épisode de pollution pour pouvoir rouler à nouveau librement dans la ville.
Le dispositif pris en compte durant la circulation réglementée n’est autre que le Certificat Qualité de l’Air (CQA) ou la vignette Crit’Air. Il s’agit d’un autocollant coloré et numéroté qu’il faut coller sur la partie avant du véhicule. Ce sticker doit afficher des informations correctes et rester lisible pour être valable. En effet, il correspond à une étiquette indicative de la classe environnementale du véhicule.
La vignette anti-pollution est le dispositif métropolitain mis en place par le ministère de la Transition écologique dans la perspective d’une action pédagogique, plus qu’un geste répressif, destinée aux conducteurs. Elle a pour rôle de les responsabiliser par rapport à la situation climatique actuelle et les dangers de la pollution atmosphérique. En collant le macaron sur leur pare-brise ou leur carénage, ils assument le taux de pollution de leur véhicule et l’indiquent clairement. Ils savent alors si leurs véhicules peuvent encore rouler sans avoir trop d’impact sur l’environnement ou devraient être mis au rebut.
Il est capital de savoir qu’il existe 6 vignettes Crit’Air différentes ayant chacune ses spécificités. Chacune d’elles correspond à une catégorie Crit’Air. Suivant une importance croissante d’émissions polluantes du véhicule, on distingue :
· Le Crit’Air 0 ou la vignette verte
· Le Crit’Air 1 ou la vignette violette
· Le Crit’Air 2 ou la vignette jaune
· Le Crit’Air 3 ou la vignette orange
· Le Crit’Air 4 ou la vignette bordeaux
· Le Crit’Air 5 ou la vignette grise
Ces catégories Crit’Air sont établies d’après l’évaluation des caractéristiques du véhicule, dont la date de première immatriculation, le carburant, la motorisation et la norme Euro à laquelle elle se conforme. Ainsi, les véhicules dont l’immatriculation a été enregistrée avant 1996 n’entrent pas dans la classification Crit’Air. Ils sont trop vieux et trop polluants pour être encore autorisés à circuler dans les zones à circulation réglementée.
Qu’est-ce qu’une Zone à Faibles Émissions mobilité ?
Une ZFE-m est un périmètre préalablement défini dans laquelle le taux de pollution de l’air est constamment élevé. La circulation différenciée y est en vigueur pour limiter l’accès des véhicules non respectueux de l’environnement au cœur des agglomérations. En plus, cette disposition accélère la réduction des émissions polluantes en provenance du trafic routier qui, à lui seul, représente une source importante de pollution.
L’instauration d’une ZFE-m présente de nombreux autres avantages notables dont la base des concentrations de polluants atmosphériques, la réduction du nombre de personnes exposées à la forte pollution et l’incitation à l’usage des mobilités vertes.
Pour rappel, la restriction de la circulation mise en œuvre au sein d’une ZFE-m est basée sur le dispositif Crit’Air.
Que faire pour se procurer la vignette Crit'Air ?
Avant de s’acheter l’écovignette, il est recommandé de réaliser une simulation sur le site du Service public. Cette dernière permet d’anticiper la couleur du certificat Crit’Air qu’obtiendra le véhicule.
Une fois fixé sur la catégorie, il suffit de se connecter au site du gouvernement pour passer commande. La procédure d’achat est assez simple. Elle consiste à remplir le formulaire de demande, payer la facture par carte bancaire et attendre la livraison de la pastille par la poste. Le montant à payer varie selon que le véhicule est français ou étranger. Dans le premier cas de figure, le coût de la vignette écologique est de 3,70 € tandis qu’il s’élève à 4,51 € pour le deuxième cas.
Une autre solution est de confier l’entièreté de la démarche administrative à une société intermédiaire proposant un téléservice de qualité.
La dernière alternative est de passer commande par courrier. Elle consiste à télécharger le formulaire de commande, le remplir par écrit et l’envoyer avec le chèque de paiement aux services de délivrance des certificats Qualité de l’Air.
Pourquoi est-il avantageux d’utiliser le certificat qualité de l’air ?
Porter la vignette Crit’Air durant un épisode de pollution ne permet pas seulement de profiter de conditions de circulation privilégiées. Il fait bénéficier de modalités de stationnement favorables telles qu’une baisse des prix de parking en centre-ville.