Que faut-il apprendre sur la ville de Cagnes-sur-Mer ?
La commune de Cagnes-sur-Mer se trouve dans le département des Alpes-Maritimes en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Étant peuplée par 52 178 habitants en 2019, la ville est très urbanisée et cosmopolite.
Située au sud-est de la capitale, elle est plantée sur les rives de la mer Méditerranée lui faisant bénéficier de plus de 4 km de plage. En prime, elle est bordée de collines constituant une véritable carte postale à vue d’œil.
Pour se relier à ses communes limitrophes, Cagnes-sur-Mer dispose de nombreuses voies de communication. En effet, la commune est desservie par un réseau de transports routiers composé d’une autoroute, de lignes SNCF et de pistes cyclables. Hormis les transports aériens, elle profite également de sa situation pour établir ses ports lui permettant de développer rapidement son économie.
Concernant les richesses de Cagnes-sur-Mer, la majorité représente des héritages des nombreux conflits frontaliers qu’elle a connus par le passé. Une partie de l’histoire de la ville est encore racontée en Haut de Cagnes et dans le Cros-de-Cagnes. Sinon, il est toujours possible de redécouvrir cette commune française par le biais d’une visite de ses innombrables sur ses sites. Parmi les lieux préférés des touristes figurent le château Grimaldi qui est aussi un musée ethnographique, le domaine Renoir réputé pour sa sculpture de la Vénus Victrix et ses impressionnants tableaux de la période nacrée. Même la médiathèque municipale bâtie sur un périmètre de 420 m² intéresse les visiteurs, car fait partie du patrimoine culturel de la ville. Par ailleurs, il est intéressant de savoir que Cagnes-sur-Mer se dresse sur deux zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Ses parcs naturels et jardins lui apportent une nouvelle dimension.
Comment est la qualité de l’air respiré à Cagnes-sur-Mer ?
En général, l’indice de qualité de l’air à Cagnes-sur-Mer bascule entre acceptable, moyen et correct. Cependant, des changements climatiques peuvent opérer du jour au lendemain. Il faut savoir que la pollution atmosphérique correspond à une modification de la composition de l’air ambiant par l’accumulation de polluants dont la plupart nuisent à la santé et à l’environnement. Ainsi, lorsqu’elle est accentuée par les activités de l’homme telles que le trafic routier, elle présente un risque pour l’ensemble de la population.
À Cagnes-sur-Mer, la préfecture et les collectivités territoriales collaborent pour mieux gérer les épisodes de pollution.
Qui surveille le taux de pollution atmosphérique sur la commune de Cagnes-sur-Mer ?
Le suivi du taux de concentration des polluants atmosphériques à Cagnes-sur-Mer et sur toute la zone côtière des Alpes-Maritimes du Sud est assuré par les organismes de l’État soutenus par les institutions locales. Tous deux ont recours aux meilleures technologies disponibles pour évaluer l’impact des rejets atmosphériques sur l’environnement et la population cagnoise. Grâce à des réseaux de surveillance de la qualité de l’air actifs, ils parviennent à apporter des solutions efficaces et immédiates pour réduire la pollution atmosphérique en cas de pic.
Ces séries de mesures d’amélioration de la qualité de l’air intègrent le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) mis en œuvre à Cagnes-sur-Mer. Elles ont pour but de responsabiliser les usagers de la route par rapport à la pollution et de les inciter à contribuer dans la sauvegarde de la planète contre le réchauffement climatique. Ainsi, un de leurs objectifs est de réduire la fréquence des dépassements des seuils recommandés de concentrations de polluants atmosphériques.
À noter que les principales émissions polluantes prises en charge par les stations de mesure de la qualité de l’air installées dans la commune sont le dioxyde de soufre (SO2), l’ozone (O3), les particules fines (PM10 et PM2,5) et les composés organiques volatils (COV).
Le comité Exp’AIR prend le relai pour surveiller la pollution de l’air dans la préfecture des Alpes-Maritimes. Il est apte à prendre certaines mesures provisoires pour limiter l’étendue de la pollution atmosphérique. Pour la même cause, il engage l’État, les Collectivités, les spécialistes, les acteurs économiques et même les concessionnaires automobiles pour atteindre l’objectif de zéro véhicule polluant en circulation en 2050.
Quelles sont les mesures d’urgence en vigueur en cas d’épisode de pollution à Cagnes-sur-Mer ?
Quand un épisode de pollution est annoncé, différentes procédures sont déclenchées par la préfecture, à savoir :
· La réduction des vitesses maximales autorisées de 20 km/h ;
· La limitation du transit des poids lourds ;
· La mise en place des restrictions de circulation à partir de la vignette Crit’Air ou vignette d’indice écologique des véhicules.
Chaque fois que la circulation réglementée est mise en place, des mesures complémentaires sont activées telles que :
· Le covoiturage ;
· Le télétravail ;
· L’adaptation des horaires de travail ;
· L’application d’une réduction des tarifs de stationnement ;
· L’accès privilégié aux parkings relais ;
· L’application de tarifs préférentiels pour les usagers des transports en commun ;
· L’accès facilité aux places de parking des centres commerciaux.
Hormis ces dispositions, le ministère de la Transition écologique et Solidaire encourage les automobilistes à conduire de manière responsable en adoptant l’éco-conduite. Il s’agit d’une nouvelle habitude de conduite permettant une réduction substantielle de la facture de carburant et une diminution importante des émissions polluantes du véhicule.
Qu’est-ce que la circulation différenciée ?
La circulation différenciée est un dispositif qui peut être activé par la préfecture du département des Alpes-Maritimes pendant les pics de pollution atmosphérique. Il s’agit d’une limitation temporaire de la circulation dont l’objectif est de réduire efficacement les épisodes de pollution. Elle est surtout destinée aux véhicules non respectueux de l’environnement.
La plupart du temps, la circulation alternée entre en vigueur sur une plage horaire préalablement définie à l’intérieur des périmètres délimités par la préfecture. Pour Cagnes-sur-Mer, elle s’applique entre 6 h et 20 h.
La circulation est réglementée au moyen du dispositif Crit’Air mis en place par le ministère de la Transition écologique et Solidaire. Elle tient donc compte de la catégorie environnementale de chaque véhicule afin de pouvoir limiter la circulation des véhicules polluants.
La zone dans laquelle est appliquée la circulation différenciée durant les pics de pollution est définie ci-après :
· À l’ouest : entre les Boulevards Kennedy et Maréchal Juin jusqu’à atteindre le pont de l’autoroute
· Au nord : délimitée par l’autoroute A8
· Au sud : définie par le Boulevard de la Plage
· À l’est : limitée par Saint-Laurent-du-Var
Il est important de savoir que les véhicules occupant une place de stationnement durant tout l’épisode de pollution ne sont pas concernés par la circulation différenciée.
Qu’est-ce que le dispositif Crit’Air ?
La vignette Crit’Air plus précisément le Certificat Qualité de l’Air est un sticker de forme arrondie utilisé pour renseigner la classe environnementale d’un véhicule. On peut distinguer 6 vignettes écologiques numérotées de 0 à 5 selon un ordre croissant de niveau de pollution. Chacune de ces catégories dispose d’une couleur spécifique.
Voici les 6 couleurs permettant de reconnaître la catégorie environnementale d’un véhicule :
· Vert : classe 0 pour les véhicules électriques ou à hydrogène
· Violet : classe 1 pour les hybrides rechargeables et les véhicules à essence en Euro 5 et 6
· Jaune : classe 2 pour les véhicules à essence en Euro 4 et les diesels en Euro 5 et 6
· Orange : classe 3 pour les véhicules à essence en Euro 2 et 3 et les véhicules diesels en Euro 4
· Bordeaux : classe 4 pour les véhicules diesel en Euro 3
· Gris : classe 5 pour les diesels en Euro 2
Aucun véhicule daté d’avant 1996 n’est éligible à la vignette anti-pollution.
Toutefois, il est important de comprendre que la classe Crit’Air peut changer en fonction des caractéristiques du véhicule. Les informations prises en compte sont généralement la motorisation, le type de carburant, l’année de première immatriculation et la norme à laquelle le véhicule se conforme. Cependant, tout perfectionnement du moteur est aussi pris en compte lors de l’émission de la pastille écologique. Il suffit d’indiquer le rétrofit réalisé au moment de passer commande.
Que faut-il faire pour acheter la vignette Crit’Air ?
Un seul site officiel est habilité à délivrer la vignette anti-pollution et il s’agit de celui du ministère de la Transition écologique et solidaire. Pour demander l’écopastille, il est indispensable de remplir le formulaire proposé. Toute erreur de remplissage peut entraîner soit l’annulation de la commande, soit l’obtention d’une vignette Crit’Air incompatible avec le véhicule concerné. Si l’erreur de saisie est enregistrée au niveau de l’adresse de livraison du macaron destiné à une voiture immatriculée à l’étranger, le demandeur risque de ne jamais recevoir sa commande. Il est tout de même nécessaire de retenir que pour un véhicule immatriculé en France, le sticker écologique est expédié systématiquement à l’adresse marquée sur la carte grise du véhicule. Il faudra donc mettre à jour le certificat d’immatriculation avant de passer commande pour être certain de recevoir la vignette pollution à la bonne adresse.
Pour se procurer la vignette Crit’Air en une dizaine de jours, il faut prévoir de payer 3,70 € (véhicule français) ou 4,51 € (véhicule étranger). Avec les mêmes tarifs, la procédure d’achat via la poste est toujours envisageable pour ceux qui ne disposent pas d’Internet. Pour ce faire, il est indispensable de renseigner le formulaire de demande manuscrite avant de l’envoyer aux services des certificats qualité de l’air suivi d’un chèque approvisionné.
À noter que les justificatifs d’immatriculation et de mise en conformité du véhicule ne sont exigés que dans le cas d’une demande étrangère. Par ailleurs, les voitures dotées d’une immatriculation provisoire ne peuvent pas arborer la vignette anti-pollution.
Qui a le droit de rouler librement à Cagnes-sur-Mer lors des pics de pollution atmosphérique ?
Pour être autorisé à circuler en toute liberté dans la ville de Cagnes-sur-Mer durant un épisode de pollution atmosphérique, il faut détenir la bonne vignette Crit’Air. Les classes de véhicule acceptées sont 0, 1, 2 et 3.
Qui peut circuler dans la zone à circulation réglementée sans la vignette Crit’Air ?
Les dispositions relatives à la circulation différenciée ne s’appliquent pas aux véhicules qui dérogent à la législation Crit’Air, à savoir :
· Les véhicules professionnels assurant un service médical ou une livraison de produits pharmaceutiques ;
· Les véhicules d’intervention d’urgence ;
· Les voitures des personnels d’astreinte devant assurer leur prise de service pour une mission de service public ;
· Les voitures présentant une carte de stationnement pour personnes à mobilité réduite ;
· Les véhicules chargés d’évacuer des voitures en panne ou accidentées ;
· Les véhicules particuliers transportant moins de 3 personnes ;
· Les convois exceptionnels ;
· Les véhicules de transport de denrées ou d’animaux vivants ;
· Les convois funéraires…
Tout usager de la route a néanmoins la possibilité de demander une autorisation de circulation spéciale auprès de la préfecture.
Combien de temps un véhicule doit-il arborer le Certificat Qualité de l’Air ?
Tout certificat Crit’Air reçu après commande auprès du Service Public est valable pour toute la durée de vie du véhicule qui lui correspond. Tant qu’il est lisible et intact, il n’est pas nécessaire de le renouveler.
Le dispositif doit être placé sur le pare-brise ou le carénage de sorte à bien être mis en évidence, car il représente le ticket d’entrée du véhicule pour accéder aux Zones à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m).
Quelles sont les sanctions encourues en circulant dans le périmètre à circulation restreinte sans l’écovignette ?
Tout véhicule à moteur en circulation dans une ZFE-m telle que Cagnes-sur-Mer doit obligatoirement se munir de la vignette Crit’Air. Si celui-ci ne répond pas aux exigences prévues ou arbore la mauvaise écovignette, il encourt une amende forfaitaire de 68 € qui peut être majorée jusqu’à 450 € selon le type de véhicule.
Les véhicules de catégories M2, M3, N2 et N3 risquent de recevoir une contravention de 4e classe tandis que ceux de catégories M1, N1 et L sont punis par une contravention de 3e classe.
Tout refus de coopération peut entraîner l’immobilisation du véhicule et sa mise en fourrière.
