Découvrir un pan du patrimoine et quelques sites insolites de La Roche-sur-Yon
Située à l’ouest de la France, la ville napoléonienne de La Roche-sur-Yon représente la préfecture du département de la Vendée. Ce centre urbain de la région des Pays de la Loire figure parmi les plus peuplés, car il compte 55 147 habitants. S’étendant sur 8 779 ha, il est desservi par un important réseau routier constitué de routes nationales, de routes départementales et d’une autoroute. À ces axes de communication s’ajoutent des lignes ferroviaires, aériennes et celles des transports en commun.
La commune de La Roche-sur-Yon se distingue par son histoire étroitement liée au premier empereur des Français, Napoléon Bonaparte. En effet, au XIXe siècle, il a sorti le décret à l’origine de la cité, à la fois militaire et administrative. D’ailleurs, la ville a précieusement gardé ce passé et le fait connaître à tous ses visiteurs à travers la statue de son fondateur et le bestiaire mécanique de la place Napoléon. Il ne s’agit pas seulement d’un espace dédié au repos, au pique-nique et à la promenade. Il donne également la possibilité de contempler et, si souhaité, de manipuler différents animaux faits de bois et d’acier tels que des flamants roses, un hippopotame, un crocodile…
La richesse de la ville se fait aussi valoir à travers ses 11 sites naturels, ses innombrables parcs et jardins et ses 7 vallées avec une biodiversité atypique et remarquable. Parmi les lieux d’exception préférés des touristes figurent le plan d’eau de Moulin Papon et le Chaos de Piquet. Pour continuer les balades insolites et multiplier les découvertes, une longue promenade de santé dans les jardins sensoriels du Centre Hospitalier Georges Mazurelle, les terres noires, le parc du Château de Nesmy, le jardin des compagnons et enfin, la vallée verte de l’Yon s’impose.
L’Yon est parcourue par de nombreux sentiers pédestres permettant d’admirer les paysages pittoresques de la vallée sous différents angles. En plus, la ville dispose de plusieurs autres lieux, vestiges et monuments qui complètent sa richesse culturelle et architecturale.
Qualité de l’air dans le département de la Vendée : appel à la vigilance météorologique sur La Roche-sur-Yon
Différentes Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air ou AASQA collaborent avec le ministère de la Transition écologique en vue d’évaluer et d'étudier le niveau de pollution atmosphérique dans tout le pays. Elle se charge d’une double mission qui se résume à :
· Mesurer la qualité de l’air par le biais d’un réseau de stations de mesure rapportant des données indicatives et à travers des systèmes de modélisation numérique ;
· Informer continuellement les autorités compétentes et le public des résultats obtenus.
Les équipements mis à la disposition de la ville de La Roche-sur-Yon sont des dispositifs fixes comportant des analyseurs intégrés capables d’évaluer différents types de polluants. Ils permettent d’avoir une perspective de la qualité de l’air en milieu urbain. Les principales émissions traitées par ces dispositifs de surveillance sont le dioxyde d’azote, l’ozone et les particules fines PM10.
Il faut remarquer que la pollution atmosphérique peut changer du jour au lendemain. Ces fluctuations sont en partie dues aux changements climatiques et aux variations des pressions atmosphériques dans la zone. En somme, les données recueillies évoluent en fonction de plusieurs paramètres météorologiques, notamment la pluie, le vent… Ces derniers représentent des facteurs de dispersion ou d’accumulation des polluants en suspension dans l’air ambiant.
Connaître l’indice de qualité de l’air de cette agglomération urbaine est un moyen d’anticiper les pics de pollution atmosphérique. D’ailleurs, le ministère de l’Environnement s’en sert pour aborder le sujet du réchauffement climatique et informer la population des éventuels épisodes de pollution.
Dans ce sens, les autorités de La Roche-sur-Yon ont établi un seuil de vigilance par rapport aux concentrations de pollution. Dès lors que ces limites sont dépassées, le préfet de département déclenche la phase d’information/recommandation durant laquelle il expose au public les dangers de la pollution de l’air et lui fait part des précautions à prendre. Habituellement, les gestes de prudence sont la diminution, voire l’arrêt des activités intensives en extérieur, la limitation des sorties prolongées au soleil pour les personnes vulnérables et le report ou la mise en pause des activités industrielles. Toutefois, si nécessaire, des mesures plus drastiques peuvent être prises telles que l’instauration de la circulation différenciée et des limitations de vitesse.
Les règles relatives à la restriction de la circulation à La Roche-sur-Yon
Lorsque la qualité de l’air dans le département de la Vendée se détériore, la circulation alternée entre en vigueur, y compris dans la commune de La Roche-sur-Yon. Cette disposition consiste à délimiter un périmètre dans lequel la circulation et le stationnement des véhicules polluants seront interdits temporairement. À cette restriction de la circulation s’ajoute la réduction des vitesses maximales autorisées. Par précaution, ces mesures doivent être appliquées jusqu’à ce qu’une baisse de la pollution atmosphérique soit enregistrée par les stations de mesure de la qualité de l’air en zone urbaine.
Il est important de souligner que les conditions et le niveau de tolérance peuvent changer selon le niveau de pollution. En effet, l’alerte donnée par le préfet se base sur les effets des émissions polluantes sur la santé et l’environnement. Ainsi, elle est adaptée en fonction de la menace.
Le dispositif Crit’Air pour mieux gérer la circulation des véhicules polluants durant les épisodes de pollution
Il est important de savoir que la circulation réglementée ne concerne que les usagers de la route. Cette disposition est basée sur le Certificat Qualité de l’Air (CQA) plus communément connu sous l’appellation de vignette Crit’Air.
Il s’agit d’un dispositif mis en place par l’État dans le but de gérer facilement la circulation et le stationnement des véhicules non respectueux de l’environnement durant les épisodes de pollution. Il se présente sous la forme d’un autocollant sphérique, numéroté et coloré. Il doit être placé à l’avant du véhicule, notamment sur le pare-brise ou le carénage, car il a pour rôle d’indiquer sa classe environnementale. À travers ses inscriptions, il est alors possible de connaître le taux de rejets de polluants atmosphériques d’un véhicule en circulation.
La vignette anti-pollution est d’ores et déjà obligatoire dans plusieurs agglomérations françaises. Il s’agit des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m). Néanmoins, pour La Roche-sur-Yon, le port du macaron n’est seulement nécessaire qu’en cas de pics de pollution. Pour l’instant, posséder la vignette Crit’Air reste un choix libre pour les automobilistes, quoique des sanctions sévères s’appliquent à tous ceux qui ne l’arborent pas lorsque la pollution de l’air est élevée.
Arborer cette pastille écologique permet de bénéficier de quelques avantages tels que profiter d’une circulation privilégiée dans les zones à circulation alternée ou encore payer moins sur les frais de parking. En d’autres termes, la vignette pollution permet d’accéder librement aux territoires à circulation réglementée pendant les phases de vigilance atmosphérique.
Particulièrement pour la commune de La Roche-sur-Yon, en tant que zone environnementale, quand l’alerte à la pollution est donnée, les vignettes Crit’Air autorisées sont celles numérotées 0, 1, 2, 3 et 4. Par conséquent, les détenteurs de la pastille Crit’Air 5 et les véhicules non éligibles au dispositif (c’est-à-dire ceux dont l’immatriculation a été enregistrée avant 1996) y sont interdits d’accès. En parallèle, une réduction de la vitesse maximale de 20 km/h est imposée à tous les automobilistes en transit dans le département.
Il est bon de préciser qu’il existe 6 catégories de vignettes Crit’Air donc 6 couleurs de macaron différentes. Du plus écologique au plus polluant, les voici : 0 (verte) — 1 (violette) — 2 (jaune) — 3 (orange) — 4 (bordeaux) — 5 (grise). Pour savoir quelle écopastille correspond à un véhicule, il est indispensable de prendre en compte ses différentes caractéristiques telles que sa date de première immatriculation, son type de motorisation, sa norme Euro et les éventuels perfectionnements apportés à son moteur.
Les étapes à suivre pour se procurer la bonne vignette Crit’Air
La carte grise du véhicule est indispensable pour commander la vignette anti-pollution. Elle doit être à jour et le véhicule en question doit disposer d’une immatriculation définitive. La demande est réalisable en ligne, mais peut également se faire par voie postale. Le montant à régler pour son obtention s’élève à 3,70 € si la voiture est enregistrée en France et 4,51 € si celle-ci est immatriculée à l’étranger.
Nous vous proposons nos services pour réaliser la démarche par Internet. Moyennant des frais de commission, nous vous assurons un processus fiable et entièrement sécurisé. Une fois votre commande passée, nous vous envoyons une preuve de votre achat ainsi qu’un justificatif provisoire pouvant vous servir de preuve aux yeux des autorités en cas de contrôle. En tant que site d’assistance, nous vous permettons également de suivre l’évolution de votre commande pour vous prouver la qualité de nos services.
Toutefois, vous avez aussi la possibilité de commander votre vignette pollution directement sur le site du gouvernement. Pour ce faire, il vous suffit de remplir le formulaire virtuel proposé. Les informations telles que le numéro d’immatriculation et la date d’enregistrement du véhicule sont exigées. S’il s’agit d’un véhicule étranger, une preuve d’immatriculation et de mise en conformité est nécessaire. À noter que la vignette Crit’Air est livrée à l’adresse renseignée sur le certificat d’immatriculation du véhicule sauf pour une voiture immatriculée en dehors de la France. Dans ce dernier cas, il est impératif de donner l’adresse d’envoi du macaron.
La démarche est relativement identique si la commande est faite par courrier. À la seule différence que le formulaire à remplir doit être téléchargé sur le site du Service public et imprimé au préalable. Une fois cette étape effectuée, il faut joindre à ce document le chèque prévu pour le règlement de l’achat et le justificatif d’immatriculation ainsi que la preuve du rétrofit réalisé. Le tout est à envoyer par la poste au service des Certificats Qualité de l’Air.
En général, le délai de traitement du dossier incluant l’expédition de l’écopastille est d’une dizaine de jours environ. Quoi qu’il en soit, il est bon de se rappeler que le CQA reste valable tant que le véhicule sur lequel il est collé peut circuler. Il doit seulement demeurer intact et lisible.
Les raisons de l’instauration de la vignette Crit’Air
Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a mis en place la vignette anti-pollution non seulement pour catégoriser les véhicules selon leurs émissions polluantes ou pour simplifier la circulation des véhicules polluants. Mais également pour inciter les automobilistes à mieux respecter l’environnement.
Le trafic routier étant l’une des principales sources de pollution atmosphérique, il devient urgent de le gérer efficacement pour réduire ses impacts sur la qualité de l’air et l’environnement. D’après les experts, les changements climatiques sont dus aux gaz à effets de serre parmi lesquels se trouvent les rejets des échappements des voitures. Pour lutter contre le réchauffement planétaire et en vue de protéger l’environnement, il est donc nécessaire de réduire, voire supprimer les émissions polluantes en provenance de la circulation routière. Dans cette optique, les dirigeants français ont fixé l’objectif d’une « mobilité verte », c’est-à-dire supprimer tous les véhicules polluants en circulation, d’ici 2030. Différentes actions sont alors menées dans cette perspective et pour la préservation de la planète dont l’encouragement à l’éco-conduite, l’instauration du dispositif Crit’Air et l’incitation au renouvellement des parcs automobiles français. Tous les automobilistes sont encouragés à abandonner leur véhicule polluant en vue d’en acquérir un nouveau « plus propre » et plus respectueux de l’environnement.
Pour s’assurer que tous les usagers de la route respectent bien les dispositions prises par le ministère de la Transition écologique, des radars de contrôle sont disposés à travers la ville. En outre, des sanctions sévères sont appliquées aux conducteurs qui enfreignent la législation Crit’Air. Ces dernières correspondent à une amende forfaitaire pouvant aller jusqu’à 450 €.