La situation à Angoulême par rapport à la vignette Crit’Air
Les émissions polluantes entraînent la modification de la composition de l’air respiré et présentent à la longue des impacts catastrophiques sur la santé et l’environnement. Ces polluants proviennent majoritairement des activités humaines, dont le trafic routier qui est l’une des sources principales de ces rejets atmosphériques.
Angoulême est une des villes les plus industrialisées du département de la Charente. La circulation routière y est régulièrement dense et la qualité de l’air se dégrade rapidement. Cette ville très dynamique fait partie de la communauté d’agglomération de Grand Angoulême. Un territoire qui couvre 38 communes et qui regroupe 141 000 habitants. En application à la loi Climat et résilience de 2021 obligeant les agglomérations de plus de 150 000 habitants à mettre en place une zone à faibles émissions mobilités (ZFE-m), le déploiement de ces périmètres de circulation restreinte pourra concerner le Grand Angoulême d’ici à fin 2024.
Angoulême est l’une des plus grandes villes prospères de la Charente et renferme une richesse culturelle et historique. De ce fait, la circulation routière y est importante, ce qui a obligé les dirigeants de la ville à établir un plan d’action pour réduire efficacement la pollution atmosphérique et améliorer progressivement la qualité de l’air respiré dans la commune.
Bien qu’aucune mesure radicale ne soit encore prise, les autorités locales encouragent déjà les habitants à se procurer la vignette Crit’Air. Le processus d’acquisition du dispositif reste néanmoins une démarche pédagogique sachant que le préfet peut activer la circulation différenciée en cas d’épisode de pollution. Ainsi, le port de la vignette Crit’Air n’est pas obligatoire à Angoulême, mais elle reste indispensable en cas de pic de pollution.
La définition et les modalités d’une ZFE-m
Dans l’intention de protéger la santé des résidents des zones fortement peuplées telles que les grandes agglomérations, l’État a déployé le dispositif anti-pollution ZFE-m ou Zone à Faibles Émissions mobilité. Depuis sa création, plus de 250 villes et métropoles l’ont adopté et ont ainsi instauré des zones à circulation réglementée. Dans ces espaces, le transit et le stationnement y sont strictement contrôlés. Aucun véhicule polluant n’y est autorisé afin de préserver autant que possible la qualité de l’air au sein de ce périmètre délimité. Ainsi, la mise en place de la ZFE-m a pour ambition de limiter au maximum les rejets polluants liés au trafic routier et d’améliorer la qualité de l’air.
La sélection des véhicules autorisés à accéder aux ZFE-m se base sur la catégorie environnementale de ces derniers. Ceux considérés comme les plus propres auront le droit de rouler tranquillement dans la zone. Cette évaluation du niveau de pollution du véhicule porte surtout sur le taux d’émissions d’oxydes d’azote (NOx) qui est l’un des polluants à haute saturation en zone urbaine dense.
Le ministère de la Transition énergétique, soutenu par les collectivités territoriales, a donc instauré les ZFE-m dans le but d’accélérer la réduction de la pollution de l’air et de promouvoir la mobilité douce. Cette initiative est renforcée par le dispositif de fonds d’accélération de la transition écologique, également appelé « Fonds vert ». Il permet aux collectivités territoriales de confirmer ses compétences dans le contexte de la préservation de l’environnement et face aux enjeux de la pollution atmosphérique. Grâce à cette résolution collective et l’ambition verte, les acteurs de l’État parviendront à baisser de plus de 50 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) issues du trafic routier et atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050.
L’instauration de la vignette Crit’Air à Angoulême
La pollution de l’air menace la santé de la population et l’environnement. Pour réduire les émissions de ces particules polluantes et améliorer la qualité de l’air, le gouvernement a créé le Certificat Qualité de l’Air ou vignette Crit’Air. Il s’agit d’un outil servant à éradiquer progressivement les véhicules polluants de la circulation. Cependant, le port de ce dispositif n’est pas obligatoire sur le territoire charentais. Les conducteurs se rendant à Angoulême peuvent donc rouler librement dans la ville sans la pastille environnementale.
Il faut néanmoins souligner que le préfet peut déclencher la circulation différenciée lorsque la pollution de l’air est maximale. Cette disposition implique la présentation de la vignette Crit’Air sur tous les véhicules. Il est donc conseillé de s’équiper du dispositif dans les meilleurs délais. Par ailleurs, le certificat Crit’Air est exigé pour se déplacer dans une ZFE-m.
La véritable utilité de la vignette Crit’Air à Angoulême
La vignette Crit’Air qui a remplacé la pastille verte est un macaron coloré qu’il faut coller sur le véhicule en circulation. Elle est vendue sous 6 numéros différents correspondant à 6 classes environnementales allant de 0 à 6. La signification de cette échelle est simple : plus le chiffre est petit, moins le véhicule pollue et à l’inverse, plus il est grand, moins le véhicule respecte l’environnement. Tous les véhicules à moteur doivent se munir de la vignette Crit’Air allant des voitures particulières, des motos, des véhicules utilitaires aux poids lourds.
Pour un chauffeur d’Angoulême, l’intérêt de posséder la vignette Crit’Air est de :
· Circuler en toute liberté au sein des ZFE-m, des zones de protection de l’air (ZPA) et des ZPA départementales, même durant les périodes de forte pollution ;
· De profiter de certaines conditions de stationnement privilégiées dans le centre-ville et dans les ZFE-m ;
· Contribuer activement dans un projet de développement durable, plus précisément, dans la lutte contre la pollution de l’air.
Il est important de savoir qu’à Angoulême, les solutions anti-pollution adoptées ne sont que temporaires. Aucune initiative n’a été prise dans l’optique de rendre ces mesures pérennes.
La vignette Crit’Air est-elle exigée à Angoulême ?
Comme indiqué auparavant, la vignette Crit’Air n’est pas obligatoire à Angoulême. Malgré cela, il est vivement recommandé de l’acquérir le plus tôt possible pour pouvoir se déplacer sans contrainte à travers toutes les villes de France.
Toutefois, les autorités locales ne restent pas les bras croisés face à l’affluence des véhicules polluants et à la dégradation de la qualité de l’air. Différents plans de mobilité vont bientôt voir le jour ainsi que des plans de protection de l’atmosphère.
Il est important de savoir que désormais, plus aucun véhicule Crit’Air 5 et 4 n’aura accès aux villes encerclées par l’autoroute A86. Ceux qui ne sont pas classés parmi les modèles éligibles au dispositif ne pourront pas non plus pénétrer ce périmètre. Il est donc préférable de changer de véhicule tant qu’il est encore possible de bénéficier d’aides à l’acquisition d’un modèle plus propre ou mieux encore, avec « zéro émission moteur ».
Les aides prévues pour aider les conducteurs à se conformer au système Crit’Air
En France, le gouvernement et les collectivités territoriales se concertent pour aider les particuliers à remplacer ou à acquérir un véhicule moins polluant. Ces subventions sont débloquées avec la mise en place d’une nouvelle ZFE-m. Non seulement elles sont cumulables à d’autres aides financières, mais en plus, elles peuvent prendre différentes formes. Par exemple, la prime à la conversion allant jusqu’à 1 000 € peut s’appliquer sous forme d’un abattement sur le prix total du véhicule acheté ou sous forme d’un remboursement partiel du montant global de l’achat. À noter que la prime ne peut pas dépasser les 6 000 € pour les populations les plus modestes des ZFE-m.
Tout candidat à ces aides financières doit impérativement remplir toutes les conditions d’éligibilité.
Plan de mise en place du dispositif Crit’Air
La vignette Crit’Air a pour objectif de renouveler rapidement le parc de véhicules de chaque ville. La loi Climat édicte que les véhicules Crit’Air 0, 1 et 2 seront les seuls à pouvoir rouler dans les ZFE-m à partir de 2025. Cette interdiction s’étendra par étape. À partir de cette année déjà, les véhicules Crit’Air 5 ne seront plus admis dans les zones à circulation réglementée. En 2024, les restrictions concerneront aussi les Crit’Air 4.
La plupart des agglomérations ont déjà adopté le système Crit’Air pour mieux gérer la circulation des véhicules polluants et encourager leurs habitants à opter pour des véhicules plus écologiques. Les diesels seront également progressivement mis à l’arrêt, bien qu’ils représentent plus des ¾ du parc automobile français.
La réussite de la transition énergétique sera marquée par l’absence des véhicules polluants en circulation d’ici à 2050. La stratégie écologique menée par les services de l’État dans les ZFE-m combine les étapes de sensibilisation, de communication, de support financier, des sanctions et du bannissement.
Qu’adviendra-t-il des véhicules polluants ?
Le 8 juin 2022, le climat a été l’un des principaux sujets de discussion du Parlement européen. Le problème de pollution de l’air rattaché au secteur de l’automobile a été alors soulevé. Ce qui a conduit à la perspective d’interdiction de la vente de voitures neuves roulant à l’essence ou au diesel à partir de 2035. Cette décision pourrait beaucoup impacter le marché de l’automobile et forcer les fournisseurs à adapter leur business. Mais, quel que soit le changement entrepris, tous les véhicules en circulation devront d’ici là arborer la vignette Crit’Air.
À Angoulême et dans les ZFE-m de France, rouler sans le certificat Crit’Air en période de pic de pollution sera alors puni par une amende. Les contrôles routiers seront sévères sur le fait de respecter toutes les mesures anti-pollution en vigueur comme réduire la vitesse de circulation, tenir compte de la circulation réglementée et éconconduire. Tout usager de la route faisant entrave à la législation Crit’Air doit immédiatement payer une contravention. L’amende va de 68 à 150 € selon le type de véhicule. Cette pénalisation financière peut être suivie par l’immobilisation du véhicule et sa mise en fourrière.
Pour éviter toute sanction, il est important de savoir que les véhicules disposant d’une carte grise de collection ne peuvent pas obtenir de vignette Crit’Air. Il est aussi conseillé de vérifier à l’avance la classification Crit’Air du véhicule avant de passer commande. Cette étape permet de savoir si le véhicule en question peut accéder aux ZFE-m ou non. Il faut également noter que les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1997 ne sont pas éligibles au certificat Crit’Air et qu’il est possible de surclasser un véhicule par le biais d’un rétrofit.
Comment payer la vignette Crit’Air pour Angoulême ?
Pour accélérer le processus d’achat de la vignette Crit’Air pour Angoulême, la procédure a été dématérialisée sur notre site ecovehicule.fr. Ainsi, vous pouvez directement payer votre commande par carte bancaire.
La prestation à laquelle vous souscrivez comprend un accompagnement dans votre démarche administrative pour l’obtention de la vignette écologique, un suivi de l’évolution de votre commande et la vérification des informations que vous renseignez lors de votre achat. Pour assurer la qualité du service personnalisé fourni, un formulaire de demande est mis à votre disposition. À la validation de votre achat, nous vous délivrons votre facture et votre justificatif provisoire par mail. Vous pouvez vous servir de ce dernier document pour prouver aux agents de contrôle routier le fait que vous avez déjà acheté votre vignette Crit’Air, mais que vous l’attendiez par la poste. Ce document administratif est sécurisé par un code QR et sa validité dure jusqu’à ce que vous apposiez votre certificat sur votre véhicule.
