Découvrir la ville de Belfort

La cité très urbanisée de Belfort se situe dans la région Bourgogne–Franche-Comté. Elle représente le chef-lieu du département et compte 46 443 habitants (2019) ce qui fait d’elle une commune à densité intermédiaire.

La ville de Belfort est établie à l’intersection d’un important réseau de communication. Cette situation stratégique a d’ailleurs beaucoup contribué dans son développement économique et socioculturel. L’autoroute A36, la route nationale RN19 et plusieurs voies ferrées desservent la commune. Elle est également reliée par ses communes voisines par le canal de la Haute-Saône, les Vosges et le Jura. Elle chevauche même l’axe européen dit « Rhin-Rhône » qui constitue un passage entre la mer du Nord et la Méditerranée. Belfort dispose entre autres de plusieurs routes, de quelques voies ferroviaires et des lignes de transports en commun.

Il est bon de savoir que plus de la moitié de la population préfère la marche pour les courts trajets à travers la ville. Les citoyens s’efforcent aussi d’adopter les modes de déplacement doux, car ils prennent conscience des impacts néfastes de la pollution atmosphérique causée par le trafic routier. Dans l’optique d’améliorer progressivement la qualité de l’air à Belfort et encourager la population à participer à la croissance verte, différents projets de rénovation urbaine ont été entrepris. Parmi lesquels figurent l’amélioration et la multiplication des pistes cyclables. En parallèle, ces projets d’aménagements apportent une restructuration et plus de modernisation à l’ensemble du Territoire de Belfort.

La ville est riche en espaces verts. Ces derniers couvrent environ 600 ha par rapport à sa superficie totale. Ils sont en majorité constitués par des forêts comme celles de Salbert, Justice et Miotte et d’espaces aménagés. Les plus célèbres sont les squares Merloz, Géant, La Roseraie et Lechten et les parcs de Souvenir, Fort Hatry, François Mitterrand. Un projet de fleurissement de la ville animée est aussi en cours pour l’agrémenter davantage.

Hormis ses innombrables zones commerciales, la commune de Belfort possède en outre un riche patrimoine architectural. Ce capital s’aperçoit à travers l’homogénéité de ses édifices publics et ses logements particuliers. Même les couleurs des façades de ses bâtisses lui sont propres, à l’exemple du rose Sologne, du rouge Basque, du jaune Périgord et du bleu Morbihan. Les touristes venus des quatre coins du monde viennent à Belfort pour découvrir et observer la beauté de ses monuments. D’ailleurs, la plupart représentent des héritages de son passé. Parmi ces monuments figure le célèbre Lion de Belfort visible au pied de la citadelle qui est, en lui-même, un symbole de la ville. On y retrouve également la citadelle de Vauban, la tour des Bourgeois qui est un vestige de l’époque médiévale et les sites fortifiés présents au sommet des collines encerclant la ville. L’un d’entre eux, à savoir le fort du Salbert, date du XIXe siècle. Musées et d’autres monuments célèbres viennent s’ajouter à la liste des richesses de Belfort dont la statue du colonel Denfert-Rochereau, la Halle Fréry en vieille-ville, la salle des fêtes de la place de la république et l’église Saint-Joseph. Même le tribunal de grande instance et l’hôtel de ville de Belfort font partie des monuments emblématiques de la commune.

Connaître l’état de la qualité de l’air respiré dans la commune

Depuis quelques années déjà, la ville de Belfort s’efforce de maintenir son engagement dans une politique de développement durable. Afin de préserver un taux de pollution raisonnable, elle entreprend diverses démarches visant à réduire jusqu’à 20 % les émissions de gaz à effet de serre. Cette économie est aussi appliquée au niveau du trafic routier qui diminue la consommation d’énergie de 20 % grâce à des gestes éco-responsables tels que la conduite écologique. Ainsi, face à la hausse des prix de l’énergie, la ville peut envisager de parvenir à utiliser environ 20 % d’énergie renouvelable en compensation.

La surveillance de la qualité de l’air à Belfort continue et progresse vers une stratégie d’anticipation des épisodes de pollution. Les principales causes de cette dernière sont évaluées et des simulations sont réalisées en vue de définir des comportements permettant de limiter au maximum les impacts sur l’environnement et la santé de la population.

Il faut savoir que l’exposition à des concentrations de polluants supérieures au seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est presque régulière pour les résidents. Les molécules présentant le plus de risque sont les particules fines (PM2,5), l’ozone, le monoxyde de carbone et les dioxydes d’azote. Dans sa globalité, la qualité de l’air inhalé à Belfort varie entre correcte et dégradée. Il est donc temps d’agir et de consolider les mesures déjà prises auparavant pour la sauvegarde de l’environnement et l’amélioration de l’atmosphère.

Apprendre davantage sur les actions de sensibilisation du public sur l’importance de la préservation de la qualité de l’air

Le ministère de la Transition écologique, en collaboration avec les services de l’État opérant à Belfort, amplifie les dispositions prises en cas d’épisode de pollution. Désormais, les habitants doivent limiter leur consommation de chauffage à bois tandis que les usagers de la route sont invités à réduire leur vitesse de circulation. En zone urbaine et sur les grands axes routiers, les véhicules doivent appliquer une réduction de 10 km/h sur leur vitesse de déplacement. Les conducteurs sont encouragés à adopter une conduite éco-responsable. Quant à la population, elle est invitée à privilégier le covoiturage durant les pointes de pollution et à opter pour les déplacements doux pour les courts trajets du quotidien. Les autorités proposent également de favoriser les transports collectifs afin de diminuer l’affluence des véhicules en circulation et limiter les émissions polluantes dans la ville. 

À noter que ces actions ont pour objectif de restaurer la qualité de l’air à Belfort.

Comprendre les procédures préfectorales déclenchées en cas de pic de pollution

La préfecture active différents dispositifs selon le niveau de pollution à Belfort. Deux procédures sont déclenchées selon la persistance de la pollution et le type de polluant concerné :

·         Procédure d’information et de recommandation : les services de l’État informent le public du taux de pollution en ville et émettent des recommandations sanitaires en se servant des médias. Cette procédure est surtout enclenchée lorsque la pollution présente un risque uniquement aux personnes vulnérables ou sensibles.

·         Procédure d’alerte : elle signifie que les impacts de la pollution atmosphérique présentent un risque pour l’ensemble de la population et l’environnement. Plusieurs interdits sont alors émis. Ils sont à respecter jusqu’à ce que la pollution diminue.

Parmi ces dispositions prises lors de la procédure d’alerte figurent :

·         Le report des activités intenses en extérieur et des sorties ;

·         L’arrêt temporaire de l’utilisation des outils à moteur thermique ;

·         La réduction des déplacements automobiles non indispensables ;

·         La réduction obligatoire de la vitesse de circulation de 20 km/h.

Particulièrement sur l’autoroute A36, les limitations de vitesse autorisées sont baissées de 20 km/h à partir de 7 h.

Retenir les significations des différents codes couleurs utilisés sur la carte des qualités de l’air

L’état de la qualité de l’air à Belfort peut être observé en temps réel à partir de la carte dédiée disponible sur le site du Service public. Un code couleur précis est utilisé pour faciliter la compréhension des différents événements. D’après l’indice de la qualité de l’air, les conditions atmosphériques peuvent être :

·         Bleu : très bonnes

·         Vert : bonnes

·         Jaune : modérées

·         Rouge : malsaines pour les groupes

·         Bordeaux : mauvaises pour la santé

·         Violet : très mauvaises

·         Marron : dangereuses

En cas de doute, il est préférable de toujours se référer aux recommandations de la préfecture.

Savoir les conditions de la circulation différenciée instaurée en cas de pic de pollution à Belfort

Lorsque la pollution atmosphérique est importante à Belfort, le préfet peut décider de mettre en place une mesure environnementale et sanitaire : la circulation alternée. Elle est instaurée temporairement dans une zone préalablement définie. Cette restriction de la circulation prend en compte le taux d’émissions polluantes de chaque véhicule en circulation. Ainsi, seuls les véhicules respectueux de l’environnement ont le droit de rouler dans la zone à faibles émissions (ZFE) sur une plage horaire prédéfinie.

Pour reconnaître les véhicules autorisés, les autorités se servent de radars. Leur système de détection se base sur le dispositif Crit’Air. De ce fait, en cas de circulation différenciée à Belfort, les véhicules portant les vignettes Crit’Air 4 et 5 sont interdits d’accès à la ZFE. Il en est de même pour les véhicules de collection.

Appliquer les gestes écoresponsables pour contribuer dans la lutte contre la pollution atmosphérique

L’un des gestes écoresponsables sollicités par le ministère de la Transition écologique et solidaire est le port de la vignette Crit’Air. La démarche pour l’acquérir est simple. Il suffit de l’acheter par carte bancaire sur le site du Service public au prix de 3,70 € pour un véhicule français ou 4,51 € pour un véhicule immatriculé à l’étranger. Le processus d’achat consiste à remplir un formulaire de demande à partir des informations retrouvées sur la carte grise du véhicule. Ainsi, toutes les données du certificat d’immatriculation doivent être à jour pour être certain de recevoir la bonne vignette à la bonne adresse. À remarquer que seuls les demandeurs de vignette anti-pollution pour les véhicules étrangers peuvent préciser l’adresse d’envoi du macaron. Tout changement de domicile doit donc être signalé aux services des cartes grises.

Il est également possible d’acheter la vignette pollution par l’intermédiaire d’une société proposant un téléservice. Cette solution demande des frais supplémentaires certes, mais elle fait bénéficier d’un service d’assistance sur mesure.

Dans le cas où le demandeur ne dispose pas d’Internet, il peut toujours acheter son macaron par courrier. Pour cela, il doit envoyer le formulaire de demande préalablement rempli aux services de délivrance des certificats Qualité de l’Air. Ce document doit être accompagné du chèque dédié au règlement de l’achat. Les justificatifs d’immatriculation et de mise en conformité ne sont requis que pour les véhicules enregistrés hors de la France.

À noter que le délai de livraison de la vignette Crit’Air est d’une dizaine de jours environ. En attendant, le demandeur reçoit un justificatif provisoire par mail qu’il peut présenter en cas de contrôle. Ce document sécurisé fera foi devant toutes autorités sur le fait qu’il a acheté une vignette Crit’Air conforme à son véhicule et qu’il attend de le recevoir par la poste.

S’équiper du Certificat Qualité de l’Air pour rouler en toute sérénité à Belfort

Arborer la vignette Crit’Air est obligatoire pour pouvoir accéder librement à une ZFE. Il faut toutefois qu’elle corresponde aux catégories autorisées. Pour cela, il est important de savoir que le Certificat Qualité de l’Air, communément connu sous l’appellation vignette Crit’Air se décline en 6 catégories. Il s’agit d’un autocollant de forme circulaire que chaque véhicule en circulation doit avoir. Il indique la classe environnementale ou le niveau d’émissions polluantes du véhicule qui le porte.

Cette vignette écologique existe en 6 modèles numérotés et colorés. Du plus polluant au plus écologique, on distingue :

·         La vignette grise : Crit’Air 5

·         La vignette bordeaux : Crit’Air 4

·         La vignette orange : Crit’Air 3

·         La vignette jaune : Crit’Air 2

·         La vignette violette : Crit’Air 1

·         La vignette verte : Crit’Air 0

Il faut savoir que le numéro Crit’Air est attribué en fonction des caractéristiques du véhicule. Ces dernières entrent en ligne de compte lors de l’élaboration de la vignette pollution dont la date de première immatriculation, la motorisation, la norme EURO et le carburant utilisé.

De ce fait, tout perfectionnement du moteur peut amener à une amélioration de la classe Crit’Air du véhicule. Néanmoins, pour qu’il soit reconnu, il faut le déclarer au moment de commander l’écopastille.

Éviter les amendes liées au port de la vignette Crit’Air

Pénétrer une ZFE durant un épisode de pollution constitue une contravention. Cette erreur coûte 68 € au conducteur fautif. Il est important de savoir que cette amende peut aller jusqu’à 450 € en fonction du type de véhicule. Elle peut également s’accompagner de l’immobilisation de ce dernier et de sa mise en fourrière, toujours aux frais du contrevenant.