Quels sont les particularités et les sites insolites à découvrir à Bobigny ?
Bobigny représente une commune de la banlieue de Paris. Située au nord-est de la capitale, elle est la préfecture du département de la Seine–Saint-Denis. Cette ville de la région Île-de-France fait partie de celles qui présentent une forte densité humaine, car sur ses 6,77 km², elle abrite 54 363 personnes (2019).
Parmi les richesses remarquables de Bobigny figure le parc départemental de la Bergère. Longeant la rive nord du canal de l’Ourcq, il constitue un espace boisé et verdoyant propice au repos. La ville possède également de nombreux monuments architecturaux signatures tels que la cité HLM de Paul-Eluard, la Bourse départementale du Travail de la Seine–Saint-Denis, le médaillon de Lénine et le cimetière communal de Bobigny. Deux autres édifices particuliers de la ville sont la tour de L’Illustration qui culmine sur 60 m et la Cité de l’Abreuvoir. Il s’agit de l’une des plus importantes imprimeries de la ville.
Une des singularités de la commune est le résultat des fouilles archéologiques menées sur le site de la ZAC la Vache à l’Aise. Apparemment, les spécialistes ont découvert une cité gauloise datant d’environ 350 avant J-C s’étendant sur à peu près 52 ha. Il s’agit de l’un des lieux historiques de la ville qui méritent le détour.
Plusieurs voies de communication parcourent la ville de Bobigny la reliant à ses communes limitrophes à savoir Drancy, Pantin, La Courneuve, Bondy, Romainville et Noisy-le-Sec. Elles sont principalement constituées par des lignes de transports en commun, des routes nationales et les autoroutes A3 et A86.
Quelles sont les prévisions de la qualité de l’air à Bobigny ?
La commune étant desservie par l’autoroute A86, elle fait partie des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m). En effet, d’après les données relevées par les stations de mesure de la qualité de l’air installées à Bobigny, la pollution atmosphérique locale vacille entre correcte et excellente. Toutefois, les épisodes de pollution enregistrés dans les années passées ont amené les dirigeants à agir. Les principales émissions concernées sont les particules fines, le dioxyde d’azote et l’ozone.
Il est tout de même nécessaire de préciser que l’amélioration et la dégradation de la qualité de l’air locale dépendent entièrement des efforts fournis par la population au regard de l’environnement.
Quelle est l’approche globale et réaliste entamée par les autorités face à la pollution atmosphérique à Bobigny ?
Les remontées régulières de particules fines et de l’ozone dans la ville ont conduit à l’instauration de la circulation différenciée. Il s’agit d’une disposition prise dans le but de protéger les personnes sensibles. Cette interdiction de circulation se base sur un dispositif mis en place par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : le Certificat Qualité de l’Air ou la vignette Crit’Air.
En parallèle, la Mairie oblige les usagers de la route à se conformer à la réduction de la vitesse maximale autorisée lors des épisodes de forte pollution. Cette précaution consiste à diminuer l’allure du véhicule de 20 km/h lorsqu’il accède à des portions d’autoroutes ou encore des voies rapides. En revanche, la réduction appliquée n’est que de 10 km/h sur les routes nationales et départementales.
Pour éviter que la pollution de l’air perdure, des mesures complémentaires entrent en vigueur, notamment l’interdiction des opérations de brûlage en plein air, le report des travaux ayant recours à des équipements munis d’émetteurs de composés organiques volatils et la mise à l’arrêt de certaines installations industrielles susceptibles d’augmenter la pollution atmosphérique.
La préfecture prévoit de réaliser des contrôles pour s’assurer le respect de ces dispositions. En outre, elle se charge d’alerter la population en cas de pic de pollution tout en émettant des recommandations sanitaires. Elle l’informe aussi des conséquences néfastes de ce changement climatique sur la santé et l’environnement.
Il est bon de remarquer que d’autres mesures sont enclenchées par l’État en vue de réduire les émissions polluantes en provenance du trafic routier. Il encourage par exemple les conducteurs à délaisser leurs véhicules polluants en échange de nouveaux modèles plus récents et moins polluants. Il les incite également à améliorer leur habitude de conduite de manière à réduire considérablement leur facture de carburant et à adopter une mobilité verte. Cette nouvelle attitude au volant est l’éco-conduite ou la conduite éco-responsable. En prime, l’État propose différentes aides financières à tous les automobilistes décidés à mettre au rebut leur vieille voiture polluante pour acquérir une nouvelle « plus propre ».
Le but de l’État dans toutes ces actions est non seulement de renouveler le parc automobile de la commune, mais surtout de contribuer dans la préservation de la planète contre le réchauffement climatique.
Comment s’applique la circulation différenciée à Bobigny ?
Chaque fois que les seuils de pollution de l’air recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sont dépassés, la circulation différenciée est activée à Bobigny. Cette restriction concerne principalement les vieux véhicules polluants. Ainsi, quand la circulation alternée est appliquée, seuls les véhicules respectueux de l’environnement ont le droit de rouler dans la ZFE-m. Cette disposition repose sur le dispositif Crit’Air et elle demeure permanente bien qu’elle ne s’applique que durant certaines plages horaires.
Lorsque la circulation réglementée est activée dans la ville de Bobigny, les véhicules présentant les vignettes Crit’Air 5, 4 et 3 ne sont plus autorisés à rouler.
Qu’est-ce que le Certificat Qualité de l’Air ?
Le dispositif Crit’Air est un autocollant coloré que tous les véhicules à moteur en transit dans la commune doivent arborer obligatoirement. Il sert à faciliter la gestion de la circulation et du stationnement des véhicules pendant les phases de pollution de l’air. Grâce à lui, les usagers de la route la détenant peuvent privilégier de meilleures conditions de circulation et de stationnement pendant les épisodes de pollution atmosphérique.
Il existe 6 vignettes pollutions qui sont numérotées par ordre croissant de pollution : 0 (verte) — 1 (violette) — 2 (jaune) — 3 (orange) — 4 (bordeaux) — 5 (grise). Ce macaron doit être apposé à l’avant du véhicule afin qu’il soit bien discernable. À travers lui, les contrôleurs de la circulation peuvent identifier la classe environnementale de chaque véhicule.
Il est important de savoir que la catégorie Crit’Air ne peut être améliorée qu’après un rétrofit électrique. Grâce à cette amélioration du moteur, le véhicule pollue moins qu’avant. Il faut aussi comprendre que l’attribution de la vignette anti-pollution dépend des caractéristiques du véhicule concerné. De nombreux éléments entrent en ligne de compte avant l’émission de la pastille écologique par le Service public parmi lesquels figurent l’année de première immatriculation du véhicule, la motorisation, la norme Euro et le type de carburant.
Le certificat Crit’Air est valable tant que le véhicule est en circulation. Elle ne l’est plus dès le moment où ses inscriptions ne sont plus lisibles ou qu’elle est déchirée. À ce moment-là, un renouvellement s’impose.
Qui sont impliqués par le dispositif Crit’Air ?
Comme indiqué plus haut, tous les véhicules motorisés sont concernés par la vignette anti-pollution. Ainsi, les voitures particulières, les poids lourds, les deux-roues et même les véhicules professionnels doivent arborer l’écopastille. Les seuls qui n’ont pas le droit d’en posséder sont les véhicules jugés trop vieux et trop polluants, c’est-à-dire ceux dont l’immatriculation date d’avant 1996.
Force est de préciser qu’un certain nombre de véhicules n’ont pas besoin de l’autocollant écologique pour circuler à Bobigny. Les voici :
· Les véhicules transportant une ou des personnes titulaires de la carte mobilité inclusion ou CMI ;
· Les véhicules de fonction de la Défense et de l’armée ;
· Les véhicules transporteurs de produits chargés de l’approvisionnement en marchandises ;
· Les véhicules loués pour le déménagement ;
· Les engins agricoles ;
· Les véhicules de secours tels que les pompiers, la police et les ambulances ;
· Les convois exceptionnels…
Cependant, il demeure possible de requérir une autorisation spéciale auprès de la préfecture en cas de force majeure.
Où faut-il se rendre et comment faire pour se fournir la vignette Crit’Air ?
Il existe deux manières de se procurer le certificat Crit’Air. La première consiste à la commander par Internet et la deuxième option est d’acheter la vignette Crit’Air par courrier. Pour cette dernière alternative, il est nécessaire de télécharger le formulaire dédié à la demande sur le site du gouvernement et de le remplir. Une fois cette étape effectuée, il est à transmettre au « Service de délivrance des certificats qualité de l’air, BP 50637, 59506 Douai Cedex ». S’il s’agit d’une commande correspondant à une immatriculation étrangère, un justificatif d’immatriculation du véhicule est indispensable. Pour cela, une copie de la carte grise peut suffire.
Pour acheter la vignette anti-émissions en ligne, il faut passer par les services du Service public. En se rendant sur leur site, le montant à payer par carte bancaire s’élève à 3,70 € pour un véhicule français et à 4,51 € pour un véhicule immatriculé hors de la France. La démarche est relativement simple. Elle consiste à compléter un formulaire virtuel par les informations relatives au véhicule. Parmi les renseignements donnés figurent l’immatriculation, la date de premier enregistrement du véhicule, la carburation, la marque et la classe environnementale. Il est également nécessaire d’indiquer l’adresse à laquelle la vignette Crit’Air doit être délivrée si le véhicule a été immatriculé à l’étranger. Dans le cas contraire, cette information n’est pas demandée puisque l’écopastille est systématiquement envoyée à l’adresse de la carte grise française. En cas de changement de domicile, il est impératif de mettre le certificat d’immatriculation à jour avant de commander la vignette automobile.
Les uniques cas où des documents supplémentaires sont exigés correspondent aux demandes étrangères. Lesquels en question sont le justificatif d’immatriculation et la preuve de mise en conformité du véhicule. Sans ces documents, il se peut que la commande n’aboutisse pas, que le macaron livré ne corresponde pas au véhicule ou que le surclassement du véhicule ne se fasse pas.
Pour rassurer les personnes qui achètent la vignette pollution sur le site du ministère de la Transition écologique, il est possible de suivre la commande. Pour ce faire, il suffit de renseigner l’immatriculation du véhicule. À la fin de la procédure de commande de la vignette Crit’Air, une facture et un justificatif temporaire sont délivrés par mail. Ce certificat provisoire est utilisable en cas de contrôle jusqu’à ce que la vignette environnementale définitive soit reçue par courrier. Il s’agit d’un spécimen sécurisé par un QR code.
À quoi faut-il s’attendre lorsqu’on enfreint la législation Crit’Air en cas de pic de pollution ?
Tous les véhicules qui enfreignent la législation Crit’Air durant les pics de pollution sont sévèrement sanctionnés. Les fautifs ne sont pas seulement les véhicules de collection et ceux qui ne sont pas éligibles à la vignette anti-pollution, mais aussi les voitures arborant une fausse écopastille ou une vignette Crit’Air présentant une erreur dans l’immatriculation du véhicule. À la suite d’un contrôle, la sanction correspond au paiement d’une amende forfaitaire allant de 68 € à 450 €. Le montant à régler varie selon le type de véhicule. Au pire, ce dernier peut être immobilisé et envoyé directement en fourrière aux frais du fautif.