Que faut-il savoir sur la ville de Vannes ?

La ville de Vannes se situe en région Bretagne. Elle représente la préfecture du département du Morbihan. Habitée par 53 719 personnes (2019), elle figure parmi les communes denses de France. Étant la ville-centre de l’unité urbaine de Vannes, elle appartient à cette agglomération intra-départementale constituée de 4 communes.

Longeant les rives nord du golfe du Morbihan et se trouvant à 15 km de l’océan Atlantique, Vannes bénéficie d’un climat océanique aux températures relativement douces en été comme en hiver.

Pour communiquer avec ses villes limitrophes, elle dispose de plusieurs voies terrestres et ferroviaires. Son réseau routier est composé de routes nationales (165 et 24) et de lignes de transports en commun. Toutefois, la ville dispose d’une piste cyclable de 54 km et encourage la mobilité verte.

La commune de Vannes est réputée pour ses maisons à colombage retrouvées dans son centre-ville. Néanmoins, elle possède de nombreuses richesses et plusieurs curiosités particulièrement attrayantes pour les touristes qui viennent les découvrir chaque année. Son patrimoine civil, par exemple, comprend les remparts de la ville qui représentent un système de fortifications bâti au-dessus des vestiges gallo-romains. Hormis les maisons à pans de bois, les musées tels que celui des Beaux-Arts La Cohue de Vannes et les édifices historiques comme le Château-Gaillard, reflètent la richesse médiévale et la beauté de la ville.

Beaucoup d’autres jardins et monuments méritent d’être visités à Vannes. À titre d’exemple, on peut mentionner le château de l’Hermine également connu comme étant l’hôtel Lagorce, l’hôtel de ville marqué par la statue du connétable de Richemont, l’hôtel de la préfecture du Morbihan, les jardins des Remparts, la tour du Connétable, les lavoirs sur le Marle et la cathédrale Saint-Pierre.

L’une des particularités de la ville de Vannes est qu’elle dispose en outre d’un port de plaisance proposant quelques quartiers maritimes dont le Corbeau des mers et Les Trois Frères.

Comment se présente la pollution de l’air à Vannes ?

L’indice de qualité de l’air à Vannes vacille entre moyen et mauvais. En effet, avec le trafic routier dense engendré par le nombre important d’usagers de la route parcourant la ville et ses périphéries, la pollution atteint facilement des sommets dans la commune et l’air peut se dégrader rapidement.

À noter que les conditions climatiques jouent un rôle non négligeable dans la survient des pics de pollution atmosphérique. Selon la météo, la dispersion des particules polluantes peut être rapide ou lente. Par exemple, en cas de vents faibles, l’accumulation des polluants en suspension dans l’air est favorisée. Ainsi, lorsque le barème recommandé et défini par la réglementation nationale est dépassé, on parle de pic de pollution.

Quels sont les polluants atmosphériques auxquels il faut se méfier ?

Plusieurs stations de mesure et de modélisation de la qualité de l’air ont été installées dans la ville de Vannes, à l’instar de celles d’Air Breizh. Elles ont pour rôle de surveiller et d’évaluer régulièrement le taux et la concentration des polluants atmosphériques. Les particules les plus nocives pour la santé de la population vannetaise et ayant le plus d’impact sur l’environnement sont l’ozone, le dioxyde d’azote, le dioxyde de soufre et les particules fines PM10 et PM2,5.

La corrélation entre la pollution atmosphérique et les maladies pulmonaires est évidente. La première favorise l’apparition et l’évolution de ces dernières. Par ailleurs, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution de l’air est à l’origine de plus de 400 000 décès prématurés tous les ans. D’ailleurs, une exposition prolongée à ces particules en suspension peut faire apparaître différents symptômes chez une personne sensible ou vulnérable tels qu’une toux sèche, des sensations d’irritation de la gorge, une gêne respiratoire ou cardiaque…

Quelles sont les initiatives prises par les autorités en cas de pic de pollution ?

Différentes dispositions ont été prises par l’Etat et les collectivités territoriales en vue de réussir à maîtriser la pollution atmosphérique dans les communes françaises comme à Vannes. De nombreuses actions pour l’environnement sont aussi engagées et menées. Elles ont pour objectif de prévenir et de contrôler les épisodes de pollution atmosphérique.

En cas de pic de pollution dans la ville, la préfecture active immédiatement l’alerte en vue d’informer la population de la situation. Des recommandations sont également émises à travers les médias et sous forme de messages sanitaires visant surtout les personnes à risque. Selon le degré de vigilance, les avertissements peuvent être les suivants :

·         Interdiction de pratiquer des activités physiques intenses en extérieur ;

·         Arrêt des activités de certaines industries susceptibles d’accentuer la pollution atmosphérique ;

·         Réduction des limites maximales de vitesse de circulation sur les grands axes routiers ;

·         Réduction de la vitesse de circulation de 20 km/h en ville ;

·         Interdiction de sortie en après-midi surtout lorsque l’ensoleillement est maximum.

À ces quelques mesures s’ajoute la mise en place de la circulation différenciée.

Qui sont autorisés à rouler durant les épisodes de pollution atmosphérique ?

En cas de forte pollution atmosphérique, la circulation alternée est appliquée, ne laissant que certains usagers de la route circuler dans la ville. Il s’agit des conducteurs détenteurs de la vignette Crit’Air ou Certificat Qualité de l’Air présentant les classes environnementales autorisées.

Tous les véhicules à moteur portant les vignettes Crit’Air 0, 1, 2 ou 3 ont accès à la ville de Vannes quand la pollution est à son summum.

Il est important de savoir qu’il existe en tout 6 certificats qualité de l’air de couleurs et de numéros différents. D’après un ordre croissant de taux de polluants émis, les voici :

·         Vert : 0

·         Violet : 1

·         Jaune : 2

·         Orange : 3

·         Bordeaux : 4

·         Gris : 5

La possession de ce dispositif reste un choix basé sur le volontarisme bien qu’il s’agisse d’une action pour l’environnement.

Qu’est-ce que la circulation alternée ?

On parle de circulation alternée ou de circulation différenciée pour indiquer une restriction temporaire de la circulation. Cette disposition est mise en œuvre par les autorités locales en fonction du taux de pollution dans la ville. Lorsqu’elle est appliquée, elle réduit l’affluence des véhicules non respectueux de l’environnement dans la zone concernée. Il peut s’agir notamment d’une Zone à Faibles Emissions mobilité (ZFE-m) ou d’une Zone à circulation restreinte (ZCR). Il est important de savoir que dans une ZFE-m, la restriction de la circulation est permanente, bien qu’elle n’entre en vigueur que durant une plage horaire préalablement définie par la préfecture.

Durant les phases de pollution de l’air à Vannes, les véhicules présentant les vignettes Crit’Air 4 et 5 ne peuvent pas accéder à la ville. Les voitures de collection non plus ne peuvent pas rouler quand la pollution atmosphérique présente des sommets.

Pourquoi faut-il disposer de la vignette Crit’Air ?

La vignette Crit’Air est un dispositif créé par le ministère de la Transition écologique dans le but de faciliter l’identification des véhicules polluants en circulation. Tous les usagers de la route doivent la posséder afin de connaître la classe environnementale de leur véhicule et de savoir s’ils sont autorisés ou non à pénétrer les ZFE-m en cas de pic de pollution.

Les voitures non éligibles au dispositif Crit’Air, c’est-à-dire celles dont la carte grise dispose d’une immatriculation enregistrée avant 1996, ne peuvent pas non plus entrer à Vannes lorsque la circulation est réglementée.

En outre, la vignette anti-pollution est une manière d’inviter les automobilistes à se responsabiliser et de les inviter à participer activement à la transition énergétique.

Quelles sont les démarches à suivre pour acquérir l’éco-vignette ?

Pour posséder la vignette Crit’Air, il faut d’abord l’acheter sur le site du Service public au prix de 3,70 € si le véhicule est français et à 4,51 € s’il s’agit d’une voiture immatriculée à l’étranger. La démarche consiste à renseigner un formulaire virtuel à partir des informations indiquées sur la carte grise du véhicule. Le demandeur doit impérativement joindre un justificatif d’immatriculation et une preuve de la mise en conformité de son véhicule si celui-ci a été enregistré en dehors de la France.

Il faut noter que la pastille écologique est systématiquement livrée à l’adresse précisée sur le certificat d’immatriculation du véhicule français. Dans le cas contraire, il faut indiquer l’adresse d’envoi du certificat avant la finalisation du paiement par carte bancaire.

Toute personne ne maîtrisant pas Internet peut recourir à l’aide d’une société intermédiaire pour commander la vignette Crit’Air. La démarche étant généralement plus simple, il faut juste préciser que des frais de téléservice peuvent s’appliquer.

Pour tous ceux qui ne disposent pas d’Internet, il reste tout au moins possible d’acheter la vignette anti-pollution par courrier. Il suffit de télécharger le formulaire dédié sur le site du gouvernement, le remplir correctement et l’adresser aux services des certificats qualité de l’air.

Le délai de livraison de l’éco-vignette prend généralement une dizaine de jours, mais une facture et un justificatif provisoire permettant de prouver l’achat effectué sont reçus dès lors que la commande passée sur le site du ministère de la Transition écologique est réalisée.

Combien de temps peut-on arborer la vignette Crit’Air ?

La vignette Crit’Air est valable tant que le véhicule circule. En revanche, elle ne doit pas être détériorée. Il faut qu’elle demeure lisible en cas de contrôle. Ainsi, en cas de remplacement du carénage ou du pare-brise, il est préférable de la renouveler, car la récupérer risquerait de l’endommager.

Comment savoir si la circulation réglementée entre en vigueur ?

Pour connaître les dates auxquelles la circulation alternée est appliquée, il est conseillé de consulter la carte de qualité de l’air proposée sur le site du gouvernement. Les autorités locales doivent signaler toute hausse de la pollution sur la ville. Sinon, il est également possible de se renseigner auprès de la préfecture.

Que risque-t-on à rouler sans la vignette écologique en cas de pic de pollution ?

Circuler dans la ville de Vannes sans la vignette Crit’Air lorsque la pollution est maximum fait risquer une amende de 68 € pouvant aller jusqu’à 450 €.

Si après contrôle, le conducteur refuse d’obtempérer, il risque l’immobilisation et la mise en fourrière de son véhicule.

Qui ont le droit de circuler librement sans la vignette Crit’Air ?

Mis à part les porteurs de l’éco-vignette, voici ceux qui ont le droit de rouler en toute liberté, et ce, en toutes circonstances :

·         Les véhicules prioritaires ;

·         Les véhicules de secours ;

·         Les véhicules de transport de marchandises ;

·         Les véhicules utilisés pour le déménagement ;

·         Les convois exceptionnels ;

·         Les véhicules de l’armée ;

·         Les véhicules chargés de l’approvisionnement des marchés…

Les voitures conduites ou transportant des personnes à mobilité réduite ou titulaires de la carte mobilité inclusion (CMI) sont aussi libres de circuler durant les épisodes de pollution.