Gros plan sur la ville de Clamart
C’est en Île-de-France que se situe la ville de Clamart. Elle se trouve au sud-ouest de la capitale et fait partie de la métropole du Grand Paris. Elle s’inscrit donc dans l’anneau formé par l’autoroute A86.
Cette commune urbaine du département des Hauts-de-Seine compte 52 925 habitants (2019). Elle présente une densité intermédiaire avec sa superficie de 8,77 km². Par ailleurs, elle appartient à une agglomération interdépartementale constituée de 441 communes.
La ville de Clamart est reliée à ses communes limitrophes par un important réseau de communication comprenant des routes départementales (RD 130, RD 2, RD68, RD 71 et RD 906), des lignes de transport en commun incluant un tramway et une ligne Transilien et plusieurs pistes cyclables. Ayant à cœur la protection de l’environnement et la préservation de la planète contre le réchauffement climatique, la ville s’implique dans différents projets écologiques et durables. Parmi les projets d’aménagements entrepris, figure la mise en place d’une nouvelle ligne de tramway et la piétonnisation d’une section importante du centre-ville. À Clamart, la sensibilisation sur les enjeux environnementaux concerne l’ensemble de la population, y compris les enfants de bas âge. En effet, pour impulser les plus jeunes à une nouvelle dynamique en matière environnementale, on les apprend d’ores et déjà à rouler à vélo dès la dernière année de l’école maternelle. Ces actions pour sauver la planète sont complétées par d’autres qui sont davantage d’envergure comme la création d’un « éco-quartier » dans lequel certains bâtiments sont autonomes en matière d’énergie.
La commune de Clamart a toutes les raisons de lutter contre les changements climatiques puisqu’elle abrite un grand nombre de parcs et jardins retrouvés de part et d’autre de son territoire. À titre d’exemple, on peut mentionner son cimetière paysager intercommunal, les parcs de la Maison-Blanche et Robert-Auzelle, ses 7 jardins à savoir Damlamian, le Village, la Noise, Penamacor, les Haydamilles, la place Ferrari et les Lyciets et ses 17 squares. La ville préserve également une partie de la forêt domaniale de Meudon qui n’est autre que le Bois de Clamart géré par l’Office national des forêts.
Pour les touristes, Clamart est aussi un lieu de découvertes. Elle représente une destination prisée pour les passionnées d’histoire. À travers ses innombrables monuments remarquables est inventoriée une grande partie du patrimoine culturel français. Dans la liste de ces richesses apparaissent l’hôtel de ville de Clamart, la médiathèque Buanderie-Anne Capezzuoli qui est également un monument historique, la cité de la Plaine, la chapelle funéraire d’Hunebelle et le Centre d’expression Musicale et Corporelle (CEMC).
Quelle est la qualité de l’air respiré à Clamart ?
Étant située à proximité de la banlieue parisienne et installée dans l’axe de l’autoroute A86, cette zone quasi urbaine représente un point de passage très fréquenté. Le trafic est régulièrement dense à Clamart, entraînant ainsi souvent des pics de pollution atmosphérique. La qualité de l’air est maintenue tant bien que mal à un niveau correct, quoiqu’elle puisse basculer à mauvais du jour au lendemain.
Pour surveiller quotidiennement le taux de concentration des polluants atmosphériques sur la ville de Clamart, plusieurs stations de mesure de la qualité de l’air ont été réparties sur toute la commune. Les capteurs installés ont pour mission d’évaluer et de modéliser la saturation atmosphérique ambiante. Les principales molécules en suspension, susceptibles de dégrader la qualité de l’air respiré, prises en compte sont les particules fines (PM 2,5 et PM 10), l’ozone (O3), le dioxyde d’azote (NO2), le monoxyde de carbone (CO) et le dioxyde de soufre (SO2). En plus du dioxyde de carbone qui est un gaz à effet de serre en majeure partie responsable des bouleversements climatiques, ces émissions polluantes nuisent à la santé des habitants.
Qu’est-ce qu’un épisode de pollution atmosphérique ?
On parle d’épisode de pollution lorsque la concentration d’un ou de plusieurs polluants atmosphériques dépasse les valeurs limites fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette augmentation est généralement temporaire, bien qu’elle puisse affecter la santé humaine et l’environnement. Au cours de l’année, l’accumulation des particules en suspension peut être favorisée par les conditions météorologiques locales.
Lorsque le barème réglementaire est franchi, c’est-à-dire en cas de pic de pollution de l’air à Clamart, des dispositions préfectorales sont immédiatement déclenchées. Il s’agit entre autres des procédures d’information et de recommandation visant à prévenir et à mettre en garde le public de la situation.
Le dépassement des seuils conduit à la prise de certaines mesures qui seront diffusées à travers les médias. En de telles circonstances, les premiers à être avisés sont les personnes sensibles ou vulnérables.
Voici quelques exemples de recommandations sanitaires émises en cas d’épisode de pollution à Clamart :
· Interdiction de pratiquer toutes activités intenses en extérieur ;
· Préparation et renforcement des protections contre la chaleur en cas de canicule ;
· Lutte contre la déshydratation ;
· Arrêt temporaire de certaines industries risquant d’accentuer la pollution atmosphérique ;
· Contournement des zones à fort trafic routier, surtout durant les heures de pointe ;
· Ajournement des sorties prolongées…
Il est important de savoir que faire abstraction de ces multiples recommandations revient à s’exposer à un véritable danger. En effet, les scientifiques estiment que la pollution de l’air est à l’origine de plus de 400 000 décès prématurés tous les ans. Ses impacts sanitaires sont donc avérés.
Quelles sont les mesures concrètes prises par les autorités pour améliorer la qualité de l’air à Clamart ?
Dans le cadre d’un renforcement des mesures de lutte contre la pollution de l’air à Clamart, le ministère de la Transition écologique et solidaire a transformé la ville en une Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m). Étant donné que les seuils limites de pollution dans la Métropole du Grand Paris sont dépassés de manière systématique et persistante, les dispositions mises en place par les autorités sont à la fois drastiques et permanentes.
Dans ce sens, la circulation des véhicules polluants est réglementée sur l’ensemble du territoire métropolitain. La commune de Clamart se trouvant dans la zone où le trafic routier est très dense, tous les usagers de la route en transit doivent impérativement respecter la législation Crit’Air appliquée. Ainsi, tous les véhicules motorisés doivent arborer le Certificat Qualité de l’Air et seuls ceux munis des Crit’Air 0, 1, 2 et 3 sont libres de circuler en cas d’épisode de pollution.
Cette restriction de la circulation a été établie dans le but d’encourager l’éco-participation des citoyens conducteurs et de fluidifier le trafic en ville.
En parallèle, la municipalité peut appliquer diverses mesures additionnelles telles que la réduction de la vitesse limite maximale autorisée sur les grands axes routiers et la circulation différenciée. Cette restriction de la circulation interdit les véhicules jugés trop polluants de circuler durant une plage horaire bien définie.
Qu’est-ce qu’une Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m) ?
Une ZFE-m est un périmètre bien défini dans lequel la circulation des véhicules polluants est encadrée par le préfet de région et le préfet de police. Avec le soutien des collectivités territoriales, les modalités de stationnement de ces derniers sont également fixées par ces autorités² jusqu’à ce que les concentrations en polluants atmosphériques dans la zone retrouvent des niveaux en conformité avec les barèmes recommandés par l’OMS.
L’une des principales raisons de l’instauration d’une ZFE-m est la diminution significative des émissions liées au trafic routier. Dans le cas de la ville de Clamart, cette mise en œuvre vise avant tout à y restaurer la qualité de l’air. Ensuite, elle permettra d’accélérer le renouvellement de son parc automobile, favorisant ainsi la circulation des véhicules dits « propres » ou écologiques.
Le règlement appliqué dans une ZFE-m repose sur le système des vignettes Crit’Air. Grâce à ce dispositif, la sélection des véhicules autorisés à rouler dans la zone est plus facile et plus rapide.
Quelles sont les caractéristiques de la vignette Crit’Air ?
Le port de la vignette Crit’Air est une démarche solidaire et écoresponsable incitant les usagers de la route à se convertir à la mobilité verte. Il s’agit d’un dispositif créé et mis en place par le ministère de la Transition écologique et solidaire pour diminuer l’affluence des véhicules non respectueux de l’environnement en circulation. Son apposition sur le pare-brise ou le carénage du véhicule est obligatoire pour entrer dans les ZFE-m.
Le Certificat Qualité de l’Air (CQA) aussi connu sous l’appellation de vignette Crit’Air est un sticker arrondi utilisé pour connaître les impacts environnementaux de chaque véhicule. En effet, il sert notamment à déterminer le niveau de pollution de celui-ci à partir de ses différentes caractéristiques.
Il existe 6 vignettes Crit’Air différentes se distinguant chacune par sa couleur et son numéro. D’après un ordre de pollution décroissant, on retrouve :
· La vignette verte : Crit’Air 0
· La vignette violette : Crit’Air 1
· La vignette jaune : Crit’Air 2
· La vignette orange : Crit’Air 3
· La vignette bordeaux : Crit’Air 4
· La vignette grise : Crit’Air 5
Plusieurs caractéristiques du véhicule entrent en ligne de compte au moment de l’élaboration de la vignette anti-pollution, entre autres, la date de première immatriculation, le type de motorisation et le carburant. La norme Euro à laquelle se conforme le véhicule et le type de véhicule représentent également des informations importantes influençant la classe Crit’Air.
Il faut savoir que les vieux véhicules disposant d’une carte grise de collection ou d’un certificat d’immatriculation enregistré avant 1996 ne sont pas éligibles à la vignette écologique. De ce fait, ces véhicules ne sont pas autorisés à accéder à la ville de Clamart et à toutes les ZFE-m lors des pics de pollution.
À noter que certains véhicules dérogent à la réglementation sur la vignette Crit’Air. Il s’agit notamment des convois exceptionnels, des véhicules prioritaires, des transporteurs de marchandises pour l’approvisionnement des marchés, des voitures pour personne handicapée, des engins de chantier et des véhicules de secours. En cas de force majeure, il est tout de même possible de demander l’accord de la préfecture pour transiter dans une ZFE-m quoique cette autorisation soit obtenue sous certaines conditions.
Comment être certain de commander le bon Certificat Qualité de l’Air pour son véhicule ?
Avant de commander la vignette pollution, il est vivement recommandé d’anticiper la couleur de la pastille écologique destinée au véhicule. Tout conducteur doit savoir que seuls les détenteurs d’un certificat d’immatriculation définitif sont en droit d’acheter le macaron. Mais avant de passer commande, il est préférable de réaliser une simulation sur le site du Service public.
En renseignant l’immatriculation et la date de premier enregistrement du véhicule auprès des services de carte grise, il est possible de connaître la vignette Crit’Air prévue pour celui-ci. Certes, la simulation n’est pas totalement fiable étant donné les autres facteurs pris en compte pour la détermination de la classe Crit’Air de chaque véhicule. Cependant, elle donne un aperçu de la catégorie Crit’Air minimale qui pourrait lui être attribuée.
Comment commander l’écopastille ?
Pour obtenir la vignette anti-pollution, il faut passer commande sur le site du Service public. Le procédé consiste à la payer par carte bancaire après avoir correctement renseigné le formulaire de demande dédié. Le coût de cette vignette anti-émissions s’élève à 3,70 € pour un véhicule d’immatriculation française et 4,51 € si celui-ci est enregistré à l’étranger. Ce tarif inclut déjà les frais d’acheminement par courrier.
Il est préférable de garder la carte grise du véhicule concerné sous la main au moment de remplir le formulaire de demande, car les informations à renseigner doivent s’y conformer. Par ailleurs, toute demande de vignette environnementale pour véhicule étranger requiert un justificatif d’immatriculation et de mise en conformité à l’appui. L’absence de l’un de ces documents peut entraîner la nullité de la commande ou le sous-classement du véhicule.
Il faut aussi savoir qu’il est possible de relayer les démarches administratives à une société intermédiaire. Des frais supplémentaires sont toutefois à prévoir dans ce genre d’initiative.
Ceux qui n’ont pas accès à Internet peuvent toujours s’acheter la vignette Crit’Air en adressant le formulaire de demande, préalablement téléchargé, par courrier aux services des certificats qualité de l’air.
Dans tous les cas, le délai de traitement de la demande est approximativement d’une dizaine de jours. À l’obtention du certificat Crit’Air, il demeure utilisable et valable tant que le véhicule circule. En cas de détérioration ou d’illisibilité de ses inscriptions, il doit immédiatement être renouvelé.
Quelles sont les solutions d’accompagnement proposées aux automobilistes acceptant d’adopter la mobilité verte ?
Pour mesurer les impacts de la pollution atmosphérique issue du trafic routier, un système de contrôle de la classification Crit’Air des véhicules en circulation est établi. Cependant, un certain nombre de foyers devant renouveler leur véhicule incompatible à la législation Crit’Air ne dispose pas les moyens nécessaires pour acquérir un modèle plus écologique.