Les singularités de la ville de Villejuif
C’est en Val-de-Marne, dans la région Île-de-France, que se situe la ville de Villejuif. Elle est à moins d’une dizaine de kilomètres de la capitale et s’étend sur 534 ha. Étant donné sa proximité avec Paris, elle connaît les mêmes conditions atmosphériques. De ce fait, lorsque la pollution y sévit, la commune de Villejuif observe également une altération de la qualité de l’air.
Villejuif est une commune urbaine ayant une forte densité humaine. Comptant 55 208 habitants (2018), elle représente l’une des banlieues les plus peuplées de l’agglomération. Grâce à sa situation géographique, cette ville dispose d’un important réseau de communication. Nombreuses sont les voies qui desservent cette commune française pour ne mentionner que les axes routiers tels que les autoroutes, les routes nationales et les routes départementales, les lignes ferroviaires ainsi que celles des transports en commun.
Visiter la ville de Villejuif revient à découvrir ses innombrables lieux de renom et ses multiples monuments. Parmi ceux qui relatent l’histoire de la commune figurent l’Église paroissiale Saint-Cyr-Sainte-Julitte, le stade et le gymnase Karl-Marx, la pyramide de Cassini, le monument dédié aux morts de la Première Guerre mondiale, le château de Saint-Roman et la redoute des Hautes-Bruyères. Hormis ces richesses architecturales, Villejuif possède également un patrimoine naturel remarquable qui attise d’ailleurs la curiosité de nombreux touristes chaque année. La commune se reconnaît à sa trentaine d’hectares aménagée en squares, en jardins et en parcs naturels. Les plus prisés sont : les parcs municipaux d’Emile-Zola, de Pablo-Neruda, des Lilas, du 8 mai 1945 et de Normandie-Niemen et le parc départemental des Hautes-Bruyères.
Pour être certain d’avoir tout vu à Villejuif, il est recommandé de prévoir d’autres visites. Il s’agit surtout d’une promenade de santé dans le domaine départemental de Sceaux et dans la Roseraie du Val-de-Marne.
La pollution de l’air à Villejuif
Les changements climatiques se manifestant à Villejuif sont relativement les mêmes que ceux observés en Île-de-France. Ils sont en majorité dus aux activités humaines et au trafic routier dense. D’après les dernières évaluations de la pollution atmosphérique de la ville, la qualité de l’air y est relativement bonne. En effet, des hausses fréquentes du taux de particules fines sont enregistrées occasionnant des épisodes de pollution. Par rapport aux autres émissions polluantes, elles sont généralement correctes. Dans sa globalité, les conditions de pollution à Villejuif sont similaires à celles de Paris. Des dispositions strictes sont donc de mise pour réduire cette pollution de l’air et protéger la planète du réchauffement climatique.
Dans ce sens, le ministère de l’Environnement, avec le soutien actif de plusieurs associations agréées par l’État et les collectivités territoriales, a décidé de mettre en œuvre des mesures basées sur le dispositif « vigilance pollution ». Ce dernier consiste en l’instauration des limites de vitesse de circulation dans la ville et l’introduction de la circulation alternée.
Ainsi, cette dernière disposition est automatiquement activée chaque fois que la qualité de l’air se détériore dans la commune. Elle tient compte de la plaque minéralogique du véhicule et de sa classe environnementale.
Les dangers de la pollution atmosphérique pour la population
Il est important de savoir que le réchauffement planétaire est surtout causé par une accumulation de gaz dit « à effet de serre » dans l’atmosphère. Ces particules en suspension retiennent une partie des rayonnements solaires, provoquant ainsi une élévation progressive de la température terrestre et des bouleversements météorologiques. Les principaux rejets polluants responsables de ce dérèglement climatique sont les grosses particules (PM10), les particules fines (PM2,5) et ultrafines, le dioxyde d’azote, le monoxyde de carbone et le dioxyde de soufre. Chacun de ces gaz est néfaste à la santé des habitants. Ainsi, une fois inhalés, ils troublent le bon fonctionnement de l’organisme en faisant apparaître, voire aggraver, différents symptômes. Parmi les signes les plus fréquemment observés, on peut distinguer, les maladies respiratoires telles que l’asthme et la bronchite chronique, les pathologies cardiovasculaires, l’essoufflement et la bronchopneumopathie chronique obstructive. Les symptômes les plus légers correspondent à de simples irritations des voies respiratoires et des yeux et à l’apparition de plaques rouges sur les parties longuement exposées au soleil.
Une réduction rapide de cette masse de gaz à effet de serre est donc nécessaire. Et pour y arriver, des actions concrètes doivent être menées par chaque citoyen.
Activation de la circulation différenciée à Villejuif
Chaque fois que la pollution atmosphérique à Villejuif est élevée et que l’air devient irrespirable, le préfet déclenche la vigilance pollution. Il s’agit d’une alerte s’accompagnant de mesures d’information et de recommandation. Les principales directives données par les autorités sont :
· Opter pour un moyen de locomotion plus écologique ou plus respectueux de l’environnement ;
· Respecter toutes les restrictions appliquées en cas de forte pollution ;
· Éviter de marcher près des axes routiers très fréquentés ;
· Limiter les sorties et les expositions prolongées au soleil ;
· Porter un masque de protection contre les gaz et les particules fines ;
· Consulter immédiatement un médecin en cas de gêne respiratoire ou de problème cardiaque.
Étant donné les enjeux sanitaires et environnementaux liés à l’amélioration de la qualité de l’air à Villejuif, l’État a décidé de mettre en place la circulation alternée et une zone à faibles émissions dans la commune. Ce périmètre a été établi dans le but de restreindre la circulation des véhicules polluants tout en privilégiant celle de ceux qui respectent l’environnement. À noter que cette restriction de la circulation est parfois temporaire dans certaines parties de la ceinture formée par l’autoroute A86, tandis qu’elle est définitive dans d’autres.
Instauration du Certificat Qualité de l’Air et mise en place d’une Zone à Faibles Émissions (ZFE)
La restriction de la circulation au sein des ZFE prévoit des effets rapides sur la réduction des rejets polluants. En effet, il s’agit d’un périmètre dans lequel l’accès est interdit aux véhicules polluants, soit pendant des plages horaires préalablement déterminées par le préfet, soit définitivement.
L’interdiction de transit dans ces ZFE s’accompagne souvent de politiques incitatives à la transition écologique et au changement de comportement pour la mobilité verte. Par ailleurs, ces zones ont été définies dans le but d’encourager le renouvellement des parcs automobiles.
La règlementation sur la restriction de la circulation se base sur le Certificat Qualité de l’Air ou la vignette Crit’Air. Il s’agit d’un dispositif mis en place par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires afin de faciliter l’identification des véhicules selon leur taux de pollution. Particulièrement pour Villejuif, plus aucun véhicule catégorisé Crit’Air 5 ne pourra circuler dans la ville. Il en est de même pour les voitures de collection et celles qui ne peuvent recevoir de vignette Crit’Air.
Il est essentiel de savoir que le dispositif Crit’Air représente un macaron coloré sécurisé par un QR code et utilisé pour classer les véhicules selon leurs émissions polluantes. Il est numéroté de 0 à 5 suivant un ordre croissant de rejet polluant.
Le port de la vignette anti-pollution est rendu obligatoire pour tous les usagers de la route, surtout durant les épisodes de forte pollution. Cette obligation s’applique à tous les types de véhicules incluant les utilitaires légers, les poids lourds, les voitures particulières et les deux-roues motorisés. Non seulement cet autocollant fait bénéficier des conditions de stationnement privilégiées, mais en plus, il permet à son détenteur de circuler en toute liberté dans les ZFE.
Les véhicules libres de circuler dans la ville de Villejuif à tout moment
La plupart des usagers de la chaussée doivent impérativement arborer la vignette écologique pour transiter paisiblement dans la commune quand la pollution atmosphérique est en hausse. Certaines exceptions ont tout de même le droit d’y circuler sans la vignette Crit’Air malgré cette imposition. Il s’agit entre autres :
· Des voitures d’intervention d’urgence (les pompiers, la police, les ambulances…) ;
· Des convois d’exception ;
· Des véhicules réservés à l’armée et à la Défense ;
· Des camions d’approvisionnement et des transporteurs de marchandises ;
· Des véhicules de déménagement ;
· Des voitures présentant la carte mobilité inclusion (CMI) ou disposant d’un passager à mobilité réduite ;
· Des transports en commun.
Quoi qu’il en soit, il est envisageable de demander une autorisation spéciale auprès du préfet pour accéder d’urgence à une ZFE.
La bonne démarche pour acquérir la vignette Crit’Air
Pour acheter la vignette Crit’Air, il est nécessaire de se rendre sur le site du gouvernement et de la payer par carte bancaire. Le processus est relativement simple puisqu’il suffit de remplir un formulaire virtuel par les caractéristiques du véhicule concerné. Le justificatif d’immatriculation n’est requis que lorsqu’il s’agit d’un véhicule immatriculé hors de France. Après la validation de l’achat, une facture suivie d’un justificatif temporaire est reçue par mail. Ce document pourra servir de preuve d’achat aux yeux des autorités en cas de contrôle.
Ceux qui ont du mal à réaliser leur achat en ligne peuvent recourir à l’aide d’une société intermédiaire. En payant un montant supérieur, non seulement ils relayent la démarche administrative, mais peuvent aussi profiter d’un téléservice de qualité.
Ceux qui ne disposent pas d’une carte bancaire peuvent néanmoins commander la vignette anti-pollution en émettant un formulaire préalablement rempli à la main à l’Imprimerie nationale. Le paiement de la commande se fait alors par chèque et il est nécessaire d’imprimer le bon formulaire disponible sur le site officiel du gouvernement.
Dans tous les cas, le suivi de la commande est réalisable par le biais du site du Service public. Le montant à régler pour une demande française est de 3,70 € tandis qu’il est à 4,51 € si le véhicule est immatriculé à l’étranger.
À remarquer que le véhicule doit disposer d’une immatriculation définitive pour pouvoir être éligible au dispositif Crit’Air. Il faut également qu’il soit immatriculé après 1996.
La loi oblige la livraison de la vignette anti-pollution commandée à l’adresse indiquée sur la carte grise du véhicule. Ceci n’est toutefois valable que pour les véhicules français. Néanmoins, il est possible de changer l’adresse de réception de la pastille Crit’Air en mettant celle qui est indiquée sur le certificat d’immatriculation du véhicule à jour. Dans le cas d’une demande étrangère, l’adresse d’expédition de l’éco-vignette est à préciser avant la finalisation du paiement.
Force est de souligner que la vignette pollution est valable pendant toute la durée d’utilisation du véhicule. Elle n’est cependant recevable que si elle reste lisible et intacte. Dans le cas contraire, un renouvellement s’impose.
La sanction réservée aux conducteurs qui ne respectent pas la législation Crit’Air
Il vaut mieux ne pas envisager de transgresser la législation Crit’Air que ce soit dans les ZFE ou lors des épisodes de pollution. Toute infraction fait encourir une sévère sanction correspondant au paiement d’une amende forfaitaire de 68 € au conducteur. Cette dernière peut toutefois augmenter selon le type de véhicule et atteindre 450 €. En plus d’être obligé de payer une amende, l’automobiliste risque de voir son véhicule immobilisé et envoyé en fourrière.
Il est bon de savoir que l’État encourage le remplacement des véhicules polluants par des modèles plus respectueux de l’environnement. En ce sens, il propose différentes aides financières aux automobilistes prêts à s’engager dans la transition écologique.