Crit'air
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Liste des départements concernés par le dispositif Crit'air

Vignette Crit’Air en Guadeloupe : le département agit avant tout pour réduire les émissions de polluants

Sommaire

La politique de lutte contre la pollution de l’air et la préservation de l’environnement, menée par le ministère de la Transition écologique, entraîne des répercussions positives en Guadeloupe. En effet, face aux épisodes de forte pollution atmosphérique, le département se doit d’agir rapidement, car la santé de la population est menacée. Dans cette optique, la surveillance s’est renforcée par rapport à la présence de particules fines en suspension dans l’air. Les autorités locales ainsi que les acteurs non étatiques font également preuve de vigilance. Ils ont alors décidé de mener en parallèle des études dans l’objectif de trouver une solution pérenne basée sur une mobilité écologique, économique et applicable pour l’ensemble des usagers de la route.

Ce qui fait la singularité de la Guadeloupe 

Située dans les Caraïbes, la Guadeloupe (971) représente un archipel formé par sept îles. Ce département français appartient à la région d’outre-mer et son chef-lieu est Basse-Terre. Étant localisé entre l’équateur et le tropique du Cancer, il profite d’un climat tropical composé essentiellement de deux saisons : sèche et humide. Par ailleurs, cette partie des Antilles est souvent exposée aux cyclones et aux ouragans. Il est nécessaire de remarquer que chacune de ses îles présente des conditions météorologiques spécifiques et fréquemment de contraste. Par exemple, la Grande-Terre peut connaître de rudes périodes de sécheresse dans l’année tandis que sur d’autres îles, le climat présente de fortes précipitations et des temps pluvieux.

Les paysages de la Guadeloupe sont constitués de montagnes, de forêts tropicales humides, de plaines, de plateaux et d’un littoral tantôt recouvert de sable blanc, tantôt recouvert de mangroves. Le département comprend plusieurs cascades et rivières renfermant une biodiversité remarquable. Ceux qui aiment les expéditions en pleine nature pourront profiter de leur séjour pour aller à la rencontre de différentes espèces endémiques. Ou mieux encore, partir à la découverte des récifs coralliens de l’archipel dont le plus plébiscité se trouve dans le Grand Cul-de-sac marin des Petites Antilles. Grands cachalots, perroquets, diodons, espadons, anémones de mer… maintes sont les joyaux et animaux aquatiques qui attirent la curiosité des touristes chaque année.

Il existe différentes façons de découvrir la richesse et la culture de ce département. D’île en île, les activités, les destinations et les paysages promettent une expérience formidable en Guadeloupe. Des excursions peuvent être organisées dans le lagon. Il est aussi possible de réaliser une visite de l’écomusée Créole-Enfant. Une autre idée est de partir en croisière tout en profitant du spectacle des dauphins ou de plonger au cœur de la nature et expérimenter un séjour dans une cabane suspendue dans les arbres.

Ses lieux touristiques riches en histoire et ses plages idylliques font de ce département la destination par excellence pour se dépayser et se ressourcer.

Les conditions atmosphériques et la qualité de l’air respiré en Guadeloupe

La qualité de l’air est sans doute l’une des principales préoccupations sanitaires et environnementales mondiales aujourd’hui. Tout le monde en parle puisqu’elle se dégrade de jour en jour, surtout dans les zones urbanisées. Il a d’ailleurs été observé que la pollution atmosphérique est à l’origine de plusieurs maladies respiratoires et cardiaques. Elle représente l’un des facteurs déclenchant le réchauffement climatique dans différents départements et la Guadeloupe n’y fait pas exception.

La grande majorité des Guadeloupéens (80 % environ) préfèrent se déplacer en voiture. Et le réseau routier particulièrement développé du département favorise un fort trafic. Combiné aux activités humaines, ce dernier entraîne rapidement la saturation de l’atmosphère en gaz divers.

Activation de l’alerte rouge en Guadeloupe : la vigilance est à son comble

Plusieurs associations, stations et laboratoires sont chargés de mesurer et de surveiller la qualité de l’air en Guadeloupe. Ils permettent notamment d’anticiper les pics de forte pollution. Dans le département, ces épisodes surviennent surtout lorsque des brumes de sables traversent l’archipel. Ces masses d’air chargées en particules fines sont nocives pour la santé. Même une courte exposition à celles-ci peut provoquer des troubles respiratoires et cardiaques.

C’est la raison pour laquelle le préfet émet immédiatement une alerte rouge dès que la pollution atmosphérique est importante.

Les recommandations émises en cas de pic de pollution

Différentes recommandations sanitaires viennent accompagner cet avertissement pour le bien de la population. En voici quelques exemples :

·         Abréger les sorties et privilégier celles qui demandent un minimum d’effort physique ;

·         Éviter d’emprunter les grands axes routiers et se déplacer à leurs abords, surtout durant les heures de pointe ;

·         Ne pas pratiquer d’activités physiques intenses ou sportives, surtout en plein air ;

·         Privilégier les activités d’intérieur ;

·         Interdire les activités sportives pour les jeunes et les étudiants ;

·         Réduire la vitesse de circulation de 20 km/h ;

·         Adopter l’éco-conduite ;

·         Informer immédiatement son médecin traitant dès l’apparition de gênes au niveau de la respiration ou du cœur.

Hormis ces recommandations, la population guadeloupéenne est constamment sensibilisée aux impacts de la pollution sur le réchauffement climatique et l’environnement.

Vignette Crit’Air : le département est à l’étape de l’information et de la sensibilisation

Pour diverses raisons, la Guadeloupe ne peut encore imposer la circulation alternée dans le département chaque fois que le seuil de pollution moyen est dépassé. Pour l’instant, elle reste dans la phase de sensibilisation et d’information sur les conséquences néfastes de la pollution atmosphérique sur la santé et l’environnement. Malgré les alertes rouges fréquentes avertissant sur la dégradation flagrante de la qualité de l’air au sein du département, il est encore difficile pour les parcs automobiles locaux de se conformer aux exigences du dispositif Crit’Air qui régit la circulation des véhicules polluants dans les métropoles.

L’essentiel à savoir sur la vignette Crit’Air

Le Certificat Qualité de l’Air ou vignette Crit’Air est un outil utilisé par l’État pour contrôler la circulation des véhicules polluants dans les zones urbanisées. Il s’agit d’un autocollant arrondi qu’il faut placer à l’avant du véhicule. Grâce à ce macaron, il est possible de connaître la classe environnementale du véhicule ainsi que son taux d’émissions polluantes.

Qui est concerné par la vignette Crit’Air ?

Tous les véhicules motorisés sont obligés d’arborer cette écovignette en guise de contribution dans la lutte contre la pollution de l’air. Elle est surtout exigée dans les zones à faibles émissions mobilité ou ZFE-m. En effet, sans la bonne vignette anti-pollution, le véhicule n’est pas en droit d’entrer dans le périmètre en question sous peine d’une amende.

À quoi sert la pastille écologique exactement ?

L’objectif du dispositif Crit’Air est de réduire, voire retirer, les véhicules polluants en circulation et gérer efficacement le trafic routier au sein des agglomérations françaises. Cette restriction de la circulation est appliquée afin d’encourager les parcs automobiles à renouveler leurs véhicules en favorisant les modèles récents peu polluants ou avec zéro émission.

L’instauration du dispositif Crit’Air à travers les départements français se poursuit progressivement dans le but de faire disparaitre les véhicules diesel de la circulation d’ici 2030. Ainsi, seuls les véhicules électriques ou à hydrogène pourront rouler en toute liberté à travers toute la France.

Combien existe-t-il de vignettes Crit’Air ?

6 catégories de pollution sont matérialisées par 6 vignettes Crit’Air de couleurs et de numérotations différentes allant de 0 (le plus écologique) à 5 (le plus polluant). Chacune de ces pastilles est sécurisée par un QRcode reconnaissable par les caméras automatiques, chargées de les identifier, installées à l’entrée des villes.

L’attribution de la vignette pollution dépend des caractéristiques du véhicule. Parmi les éléments pris en compte figurent la date de première immatriculation, le type de véhicule et la norme Euro à laquelle il est qualifié.

Il est de ce fait évident qu’en cas d’activation de la circulation différenciée, seuls les véhicules respectueux de l’environnement et détenteurs des vignettes Crit’Air autorisées peuvent transiter dans la zone concernée. Tous les autres sont bannis temporairement ou définitivement.

Ainsi, le seul moyen pour un usager de la route de pouvoir transiter dans ces ZFE-m est de conduire un véhicule peu polluant. Certains véhicules doivent alors subir un rétrofit ou être mis au rebut en échange d’un nouveau modèle plus propre. L’État propose des aides financières aux candidats acceptant ses conditions d’éligibilité.

Comment faire pour obtenir une vignette Crit’Air ?

La commande de vignette Crit’Air peut être directement passée sur le site du gouvernement. Le demandeur est toutefois libre d’effectuer une simulation lui permettant d’anticiper la classification de son véhicule avant de valider sa demande. Pour pouvoir finaliser le processus de commande, il doit renseigner correctement les caractéristiques de son véhicule. Un justificatif d’immatriculation est nécessaire s’il s’agit d’un véhicule disposant d’une immatriculation étrangère.

Une fois les informations demandées complétées et la facture réglée, un mail contenant un certificat provisoire est envoyé au demandeur. Ce document lui servira de preuve d’achat de la vignette anti-pollution jusqu’à la réception du certificat définitive par voie postale.

Avant de procéder à l’achat de la vignette anti-pollution, il est important de savoir que :

·         La facture s’élève à 3,70 € s’il s’agit d’un véhicule français et à 4,51 € s’il a été immatriculé à l’étranger ;

·         La pastille Crit’Air est systématiquement livrée à l’adresse de la carte grise si le véhicule est enregistré en France ;

·         Le demandeur doit préciser l’adresse de réception de l’éco-vignette si le véhicule est enregistré à l’étranger ;

·         Toute fraude ou l’affichage d’une fausse vignette conduit à une sévère sanction ;

·         La vignette Crit’Air est valable tant que le véhicule est en circulation, mais à condition qu’elle soit bien lisible et demeure intacte ;

·         Les véhicules immatriculés avant 1996 ne peuvent obtenir la vignette anti-pollution du fait qu’ils sont jugés trop polluants.

Qui peut circuler librement sans la vignette Crit’Air ?

Quelques véhicules dérogent à la législation Crit’Air. Il s’agit entre autres des convois exceptionnels, des services d’intervention d’urgence (pompiers, police, ambulance…), des véhicules de la défense, des camions de déménagement et d’approvisionnement et des véhicules des personnes à mobilité réduite ou présentant une carte mobilité inclusion (CMI).

Les règles qui s’appliquent pour la vignette Crit’Air

Comme précisé plus haut, tous les véhicules motorisés doivent impérativement présenter la vignette Crit’Air. Rouler dans une ZFE-m durant un épisode de pollution et en l’absence de l’éco-vignette est passible d’une amende forfaitaire de 68 €. Le montant de cette sanction peut aller jusqu’à 450 € selon le type de véhicule. Le véhicule en faute peut être immobilisé ou envoyé en fourrière.

Les limites de la restriction de la circulation déclenchée en cas d’épisode de pollution

Des améliorations de la qualité de l’air sont constatées sur l’ensemble du territoire de la Guadeloupe. Toutefois, ces efforts ne suffisent pas pour maintenir une atmosphère « propre » étant donné le nombre important de vacanciers et d’usagers de la route qui augmente le trafic routier chaque année. Malheureusement, malgré cette prise de conscience, l’instauration de la zone à faibles émissions dans le département ne constitue pas une solution réalisable pour l’instant. De nombreux paramètres empêchent encore la prise d’une telle disposition, pour ne citer que l’inexistence de point de recharge public à travers le département. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles la Guadeloupe reste sur la phase d’alerte et de recommandation. Pour le moment, des experts tentent de trouver un moyen de renouveler les parcs automobiles du département et d’apporter une solution pour les véhicules électriques. En tout cas, les efforts collectifs déployés par l’ensemble de la population et les autorités portent leur fruit. Les concentrations de particules fines et d’autres polluants atmosphériques sont relativement en baisse dernièrement. Quoi qu’il en soit, le gouvernement français encourage les usagers de la route à se procurer la vignette anti-pollution et à se séparer de leur véhicule polluant en favorisant les modèles plus écologiques.

Lutte contre la pollution atmosphérique en Guadeloupe : les objectifs fixés

Le niveau de pollution atmosphérique est surveillé en Guadeloupe et les mesures visant à faire baisser les émissions responsables de cette saturation continuent. Des campagnes de mesures sont même réalisées sur tout le département. Les autorités s’engagent alors à mener des études approfondies sur la nature des polluants, à trouver une alternative au mode de déplacement des concitoyens et à déterminer les restrictions qui pourraient être appliquées au sein du département.

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