Crit'air
>
Liste des départements concernés par le dispositif Crit'air

Vignette Crit’Air dans le Tarn-et-Garonne : des changements pour recouvrer un air de meilleure qualité

Sommaire

Les alertes de forte pollution sont encore fréquentes dans le département du Tarn-et-Garonne. En effet, le seuil minimal de particules fines en suspension est souvent dépassé. Cela est surtout dû à l’accumulation rapide des émissions polluantes provenant du trafic routier, des industries et des équipements de chauffage domestique. Avec l’atmosphère stable et le climat peu favorable à la dispersion des polluants atmosphériques dans la zone, la qualité de l’air baisse rapidement. En conséquence, la pollution atteint très souvent des sommets. Des mesures permettant de la réduire efficacement et d’améliorer la qualité de l’air sont prises avec l’instauration du dispositif Crit’Air.

Le département du Tarn-et-Garonne

Tarn-et-Garonne ou le 82 est situé en Occitanie. S’étendant sur 3 717 km², ce département dont le chef-lieu est Montauban compte 260 669 habitants (2019). Il présente un paysage constitué d’un enchaînement de plaines, de collines, de plateaux, de coteaux et de champs tantôt de jardins, tantôt de vergers. Un séjour dans ce coin de la France permet de profiter pleinement de diverses activités de plein air telles que la randonnée, le trekking, l’équitation, le cyclotourisme et bien d’autres encore.

Le département du Tarn-et-Garonne renferme un patrimoine exceptionnel composé d’abbaye appartenant au patrimoine mondial de l’UNESCO à savoir celle de Montauban, de cités médiévales et de sites surprenant les passionnés d’histoire. À titre d’exemple, il est possible de mentionner les cités de Saint-Antonin-Noblre-Val, Caylus et Bruniquel. Pour agrémenter les déplacements des touristes dans le département, des visites de musées et de patrimoines sont à prévoir comme le Musée Ingres Bourdelle et l’Espace Firmin Bouisset. Parmi les monuments historiques de Tarn-et-Garonne se trouve Laguépie, La Maison du Combattant et le Moulin de Ramond. La richesse de ses terres et de son passé lui a permis de développer son économie et sa culture au fil des années.

Étant en majeure partie rural, le département comprend de vastes vallées exploitées par le secteur agricole (80 %). Celui de l’industrie est peu développé malgré qu’il comprenne quelques bâtiments électriques et constructions mécaniques.

Le tourisme y est particulièrement développé, favorisant un trafic routier important dans de nombreuses villes. Cependant, ce dernier étant l’une des principales causes des maladies respiratoires et cardio-vasculaires des habitants, des dispositions ont été prises par les autorités locales. Des projets de parc éolien, d’installation de photovoltaïques et de mise en place du dispositif Crit’Air dans le département contribueront à réduire la pollution dans la zone.

La zone à faibles émissions du Tarn-et-Garonne

L’application de la ZFE ou zone à faibles émissions dans le département du Tarn-et-Garonne est progressive. D’après les dispositions prises par le préfet, le ministère de la Transition écologique et les collectivités territoriales, le périmètre reste ouvert aux usagers de la route à condition que ceux-ci arborent le Certificat Qualité de l’Air. La circulation alternée ne concerne pour l’instant que les véhicules non classés, c’est-à-dire non éligibles au dispositif Crit’Air et ceux classés Crit’Air 5. Il s’agit entre autres des poids lourds, des utilitaires professionnels et des fourgons.

Chaque fois que des épisodes de forte pollution sont prévus, le préfet informe à l’avance la population des changements qui opèreront au niveau de la circulation routière. Étant donné que le dispositif Crit’Air qui permet de catégoriser les véhicules selon leur émission polluante est tout de même basé sur le volontarisme, il existe des dérogations et il reste possible de demander une autorisation spéciale au préfet.

À quel moment la vignette Crit'Air est-elle réclamée ?

Tout conducteur envisageant de rouler dans le département de Tarn-et-Garonne doit prévoir les dispositions Crit’Air adoptées sur le territoire. Pour accéder au périmètre durant les pics de pollution, il est impératif de posséder la bonne vignette Crit’Air. Selon la classe environnementale de celui-ci, une pastille écologique lui est attribuée. Les seules vignettes pollutions autorisées à accéder au département en cas de circulation différenciée sont celles de couleurs vertes, violettes, jaunes, orange et grenat.

Lorsque la préfecture annonce un dépassement du seuil de pollution dans la zone de Tarn-et-Garonne, les usagers de la route doivent choisir des moyens de locomotion plus écologiques pour s’y rendre et y transiter.

Cependant, au quotidien, qu’il y ait pic de pollution ou pas, tous les véhicules motorisés doivent se procurer la vignette Crit’Air et la coller sur leur pare-brise. Ce macaron est indispensable pour reconnaître le niveau de pollution du véhicule concerné.

Que signifient les différentes couleurs des vignettes Crit’Air ?

Comme indiqué plus haut, la vignette Crit’Air se décline en 6 couleurs différentes correspondant chacune à une catégorie de véhicule :

·         Vert ou Crit’Air 0 : véhicules écologiques ou « propres » qui sont électriques ou roulent à l’hydrogène

·         Violet ou Crit’Air 1 : véhicules hybrides rechargeables ou au gaz et les essences en Euro 5 et 6 dont la date de première mise en circulation est antérieure au 1er janvier 2011

·         Jaune ou Crit’Air 2 : véhicules essences en Euro 4 avec une immatriculation enregistrée entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 et les diesels immatriculés à partir du 1er janvier 2011 en Euro 5 et 6

·         Orange ou Crit’Air 3 : véhicules essences dont la date de première mise en circulation est comprise entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2005 et les diesels en Euro 4 enregistrés entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010

·         Bordeaux ou Crit’Air 4 : véhicules diesel en Euro 3 immatriculés entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005

·         Gris ou Crit’Air 5 : véhicules polluants ou diesels en Euro 2 avec une immatriculation faite entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000

Tous les véhicules datant d’avant le 31 décembre 1996 ne peuvent arborer la vignette Crit’Air, car ils sont jugés trop polluants et ne doivent plus être mis en circulation.

Quelle est la durée de validité de la vignette Crit’Air ?

Chaque usager de la route est libre de commander la vignette anti-pollution pour son véhicule. La pastille obtenue est valable tant que le véhicule peut circuler. Il faut toutefois que ses inscriptions soient encore lisibles et que la vignette Crit’Air ne présente aucun dommage.

Si les indications sur le Certificat Qualité de l’Air ne sont plus visibles, que ce soit l’immatriculation ou le QR code, il est préférable de le remplacer.

Pour rappel, la vignette écologique doit être posée sur la face interne du pare-brise du côté bas droit. Cet emplacement a été choisi pour faciliter la lecture des inscriptions marquées dessus et simplifier le contrôle par les forces de l’ordre. Le suivi minutieux des instructions pour la mise en place de la vignette pollution sur le pare-brise est recommandé pour éviter que la pastille ne se déchire ou ne soit mal positionnée.

Pour qui est faite la vignette Crit'Air ?

Le dispositif Crit’Air entre dans le plan d’action du ministère de la Transition écologique pour la lutte de la pollution atmosphérique et dans la préservation de l’environnement. Depuis l’instauration progressive des ZFE à travers la France par le gouvernement, tous les conducteurs sont invités à se procurer la vignette écologique.

La vignette Crit’Air n’est pas juste faite pour gérer la circulation durant les périodes de pics de pollution. Elle octroie aussi à son détenteur différents avantages, notamment :

·         Des conditions de stationnement favorables (une baisse significative des redevances de stationnement) ;

·         Des modalités de circulation privilégiées ;

·         Un accès aux ZFE (seulement avec la bonne vignette).

Quel est le montant à payer pour acheter la vignette Crit’Air ?

Pour se procurer la vignette pollution, le demandeur peut :

·         Soit se rendre sur le site du Service public et payer sa commande par carte bancaire après avoir rempli les formulaires virtuels dédiés et joint éventuellement son justificatif d’immatriculation ;

·         Soit émettre une commande par la poste contenant une feuille de demande préalablement complétée (suivie d’une photocopie bien lisible du certificat d’immatriculation si le véhicule immatriculé à l’étranger) accompagnée d’un chèque pour le règlement ;

·         Soit faire appel au téléservice d’un intermédiaire moyennant des frais additionnels.

Le prix à payer pour l’achat d’une vignette Crit’Air est de 3,67 € s’il s’agit d’un véhicule immatriculé en France et 4,51 € pour un véhicule enregistré à l’étranger. Les frais d’affranchissement sont d’ores et déjà inclus dans ces montants respectifs.

Qu’est-ce que la vigilance atmosphérique ?

En fonction des variations du climat, la préfecture déclenche une procédure à laquelle tous les usagers de la route doivent se conformer. Pour annoncer ces dispositions, un code couleur est utilisé et il est appliqué sur la carte accessible sur le site de la préfecture du département. Voici la signification de chaque couleur :

·         Vert : pas de disposition particulière

·         Orange : information et émission de recommandations

·         Rouge : vigilance et alerte à la pollution

·         Gris : en attente des indications sur le dispositif Crit’Air

À noter que la carte mise à la disposition de tous les internautes permet de savoir les types de polluants mis en cause, les recommandations faites par le préfet, les règles mises à exécution pour limiter au maximum les émissions polluantes et les aides prévues par les collectivités territoriales.

Quelques décisions impactant sur le quotidien des habitants

Afin de baisser rapidement et durablement le taux de pollution dans les villes à fort trafic, des dispositions ont été prises par le préfet du Tarn-et-Garonne. La première concerne la vitesse de circulation des véhicules dans les différentes portions de route du département. Pour augmenter la sécurité des usagers de la route et les inciter à adopter l’éco-conduite, ils sont désormais obligés de réduire leur vitesse de 20 km/h sur les axes autoroutiers. Aucun véhicule ne fait exception à cette obligation. Et pour assurer une diminution du trafic, surtout en semaine, la population est encouragée à opter pour le covoiturage tant que les précautions sanitaires face à la Covid-19 sont respectées. Les transports en commun sont également prônés pour que le nombre de véhicules en circulation soit minimal. Quelle que soit la destination de chacun, il est vivement conseillé de privilégier les modes de transport non polluants, notamment les bicyclettes, la marche, les trottinettes… Ensuite, pour compléter ces initiatives contre la pollution, il est maintenant interdit de brûler des végétaux, quel que soit l’endroit. Personne n’est autorisé à allumer un feu d’agrément et il ne faut recourir aux groupes électrogènes qu’en dernier recours. Enfin, pour les travaux de nettoyage et d’entretien, il vaut mieux utiliser des équipements électriques avec zéro émission atmosphérique.

Un accompagnement financier pour ceux qui désirent acquérir un véhicule « propre »

Mis à part le fait que le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires encourage l’éco-conduite, il propose également un soutien financier à tout conducteur souhaitant céder son véhicule polluant contre un modèle plus respectueux de l’environnement. Différents critères d’éligibilité sont à prendre en compte pour bénéficier de la prime à la conversion. Plusieurs éléments entrent effectivement en ligne de compte pour pouvoir figurer parmi ceux qui ont accès à l’aide financière. Il vaut mieux procéder par étape :

·         Vérifier son éligibilité à la prime en effectuant un test en ligne sur le site du gouvernement ;

·         Connaître les multiples conditions à remplir pour percevoir la prime, qu’il s’agisse des formalités administratives ou de l’état du véhicule concerné ;

·         Connaître les choix possibles pour le nouveau véhicule : voiture particulière, deux-roues ou 3 roues motorisés, quadricycle roulant à l’électricité ou camionnette ;

·         Découvrir le montant de la prime et les modalités de la surprime ;

·         Faire la demande.

Il est toujours possible de se renseigner auprès de Service public pour de plus amples renseignements sur les primes accordées.

En savoir plus

Vignette Crit’Air dans le Tarn-et-Garonne : des changements pour recouvrer un air de meilleure qualité

Ecovehicule.fr

Conduite écologique et économique !

Service indépendant de l'administration.
Mentions légalesCGVPolitique de confidentialité