Explorer les curiosités touristiques en Yonne
Située dans la région Bourgogne–Franche-Comté, l’Yonne dont la préfecture est Auxerre, figure parmi les départements dans lesquels la nature est encore bien présente. Le 89 dispose d’un paysage rustique regorgeant de sites et lieux touristiques à découvrir. Le développement de son économie repose sur ses vins qui font sa renommée et ses richesses minières. Le tourisme contribue également à son expansion économique. À travers ses monuments historiques et ses espaces naturels dans lesquels reposent des vestiges anciens, le département représente la destination phare pour apprendre davantage sur une grande partie du patrimoine de la France.
Ce département est connu pour ses nombreux espaces de ressourcement et sa population sympathique. Entre une promenade sur le canal du Nivernais, l’exploration des grottes d’Arcy-sur-Cure et la visite des châteaux d’Ancy-le-Franc, de Tanlay et de Ratilly, le choix n’est pas à faire. Pour la plupart des étrangers qui viennent découvrir ce coin de la France, toutes ces destinations doivent impérativement figurer sur leur Todo list. Même les sportifs et les randonneurs aguerris peuvent profiter de leur passage dans l’Yonne pour se rapprocher de la nature. En faisant une halte dans le village médiéval de Noyers, il est possible d’emprunter le sentier de randonnée de Noyers-sur-Serein pour respirer un air pur et se dégourdir les jambes. Et le must serait de profiter du grand air en s’adonnant à une partie de canoë sous les ponts de Pierre-Perthuis.
Que vous soyez assionné d’histoire ou non, chaque ville et chaque recoin de l’Yonne transmettent le vécu des habitants des siècles passés. Les vestiges retrouvés dans le musée de Sens comme le trésor précieusement gardé dans la cathédrale d’Auxerre ou encore la fresque soigneusement préservée dans les cryptes de l’abbaye Saint-Germain d’Auxerre témoignent du patrimoine historique du département.
L’Yonne est un beau département égayé dans le centre est par le célèbre vignoble de Chablis, au sud par les rochers de Saussois et en son cœur par le paysage verdoyant et paisible de l’Auxerrois. Hormis ces curiosités, le 89 est aussi animé par un nombre important de festivals qui s’y déroulent tout au long de l’année. Parmi lesquels on peut mentionner le Toucy Jazz Festival, le Catalpa Festival, les Estivales en Puisaye-Forterre et le festival des 3 muses d’Avallon.
Seulement, l’un des principaux défauts de l’Yonne est son climat à tendance continentale qui prévoit des pics de température aussi bien en été qu’en hiver. Ces variations importantes favorisent malheureusement la pollution de l’air en plus du trafic routier et des impacts des émissions en provenance des zones industrielles.
La chaleur dégrade la qualité de l’air dans le département
D’après le principal acteur de la santé environnementale dans l’Yonne : Atmo, les transports routiers représentent les deux tiers des émissions polluantes engendrant la pollution dans le département. Selon les données recueillies par la station de surveillance de la qualité de l’air placée dans le centre-ville d’Auxerre, l’air respiré dans l’agglomération est souvent saturé en oxydes d’azote et en particules fines. Elle relève même un taux important d’ozone dans l’atmosphère. L’évolution croissante de ces émissions a pour conséquence le réchauffement climatique. Le département de l’Yonne connaît aujourd’hui des alertes à la canicule fréquentes et des mesures radicales pour contrôler cette pollution s’imposent.
Sur l’ensemble de la région Bourgogne–Franche-Comté, les journées sont rudes, car la population est confrontée à de fortes chaleurs avec des pics de température avoisinant les 35 °C. Les conditions climatiques risquent en outre d’accentuer cette pollution, ce qui rendra la qualité de l’air sur toute l’Yonne mauvaise.
Les impacts de la pollution atmosphérique sur la santé de la population icaunaise
Les seuils limites de rejets polluants sont régulièrement dépassés dernièrement en Yonne, ce qui entraîne non seulement la dégradation de la qualité de l’air, mais également l’apparition de problèmes de santé pulmonaires et cardio-vasculaires chez la population. Les plus vulnérables à cette forte pollution sont les enfants et les personnes âgées.
La pollution de l’air a pour effet passif d’entraîner progressivement des problèmes respiratoires. En effet, l’exposition prolongée et à de fortes concentrations de polluants atmosphériques conduit à la manifestation de symptômes annonciateurs de dérèglement fonctionnel au niveau des poumons. Ce dernier survient, car ces expositions toxiques sont néfastes à la santé générale de chaque individu.
Les particules en suspension sont ce qui inquiète le plus l’Organisation mondiale de la santé. D’après des études faites, ces émissions provoquent de l’asthme et des allergies rendant les personnes exposées particulièrement sensibles.
Des dispositions drastiques sont donc prises pour améliorer efficacement et durablement la qualité de l’air respiré dans le département.
Certificat Qualité de l’Air : l’État intervient face à la hausse de la pollution dans l’Yonne
À chaque épisode de pollution, le préfet informe immédiatement la population de la situation environnementale et lui transmet plusieurs recommandations comportementales et sanitaires. Ces préventions dépendent du type de polluant et du taux recueillis dans l’atmosphère. L’étape suivante consiste en l’activation de l’alerte à la pollution. Elle complète la phase de recommandations par l’incitation à la prise de mesures d’urgence pour réduire les émissions polluantes. Il s’agit entre autres de l’application de la circulation différenciée, la limitation de vitesse et l’instauration du dispositif Crit’Air.
D’après l’arrêté n° PREF CAB SIDPC 2017-0505 du 17 aout 2017, en cas d’épisode de pollution de l’air, tous les usagers de la route doivent respecter les décisions préfectorales et les impositions faites par le ministère de la Transition écologique dans la zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m) qu’est le département de l’Yonne.
Désormais, l’État a rendu obligatoire le port de la vignette pollution pour tous les véhicules en circulation dans la zone. Ils doivent impérativement posséder le Certificat Qualité de l’Air (CQA) et le présenter clairement sur leur pare-brise ou leur carénage avant. Cet autocollant écologique de forme arrondie servira à indiquer clairement la classe environnementale du véhicule. Ainsi, les autorités peuvent déterminer le niveau de pollution de celui-ci et choisir de le laisser circuler ou non dans le département durant les périodes de forte pollution.
Grâce à ce dispositif, il est possible de contrôler les allers et retours des véhicules les plus polluants et prévoir l’arrêt définitif des voitures de collection. Selon la législation Crit’Air, seuls les usagers de la route portant la bonne vignette anti-pollution sont autorisés à pénétrer la ZFE-m en cas de pic de pollution. Cela induit que sans la pastille écologique, il est impossible de rouler dans le département au risque de payer une amende forfaitaire de 68 €. À noter que cette dernière peut être majorée jusqu’à 451 € et, en parallèle, entraîner l’immobilisation du véhicule ainsi que sa conduite en fourrière.
Par ailleurs, il est bon de savoir que l’adoption du dispositif Crit’Air repose sur du volontarisme, quoiqu’en acquérant l’éco-vignette, le conducteur contribue d’ores et déjà dans la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution.
Les raisons d’acheter la vignette Crit’Air
Mise à part la participation à la préservation de l’environnement contre la canicule, se procurer la vignette Crit’Air permet aussi de jouir de différents avantages. Le premier est de bénéficier de conditions privilégiées pour circuler librement dans la ZFE-m d’Yonne en cas d’épisodes de pollution ou non. Le deuxième avantage est de profiter de conditions de stationnement favorables. Grâce à la contribution des collectivités territoriales, les détenteurs de la vignette pollution peuvent profiter d’une remise par rapport aux frais de parking.
Outre ces privilèges, connaître la couleur de la vignette anti-pollution destinée à votre véhicule vous aide à savoir s’il nécessite un rétrofit électrique, c’est-à-dire des améliorations du moteur ou non. Cette adaptation s’avère parfois nécessaire pour réduire le taux de pollution du véhicule et prolonger de fait son utilisation. Il est important de retenir que l’attribution de la vignette écologique dépend des caractéristiques du véhicule, notamment sa date de première immatriculation, son carburant et sa classe environnementale. En effet, il existe en tout 6 couleurs de pastille Crit’Air allant de 0 à 5 et ayant chacune une signification précise :
· Verte : le véhicule est électrique ou roule avec de l’hydrogène et ne pollue donc pas ;
· Violette : le véhicule est au gaz ou est un modèle hybride rechargeable. Il s’agit notamment d’une essence en Euro 5 ou 6 et son immatriculation a été enregistrée à partir de janvier 2011 ;
· Jaune : le véhicule est moyennement polluant. S’il s’agit d’un modèle essence, il est en Euro 4 et sa date de première immatriculation est comprise entre janvier 2006 et le 31 décembre 2010. Pour un diesel, la norme Euro est 5 ou 6 et l’immatriculation date d’après le 1er janvier 2011 ;
· Orange : le véhicule essence est en Euro 2 ou 3 et a été immatriculé entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2005. Si c’est un diesel, il doit être en Euro 4 et immatriculé entre le 1er janvier 2006 et le 31 janvier 2010 ;
· Bordeaux : le véhicule est assez polluant. Il s’agit d’un diesel en Euro 3 enregistré entre janvier 2001 et le 31 décembre 2005 ;
· Grise : le véhicule est très polluant et ne peut plus circuler en Métropole et dans la plupart des départements français incluant les ZFE-m. Il s’agit du diesel en Euro 2 dont l’immatriculation a été réalisée entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000.
Aucun véhicule de collection ou immatriculé avant 1996 ne peut porter la vignette Crit’Air, car ils sont beaucoup trop polluants pour être mis en circulation.
Une démarche rapide pour demander la vignette Crit'Air
La procédure la plus simple et la plus rapide pour s’acheter une vignette anti-pollution est de la commander sur le site du Service Public. Elle consiste à remplir correctement un formulaire virtuel et à payer la facture par carte bancaire. Le montant à régler pour un véhicule français est de 3,70 € tandis qu’il s’élève à 4,51 € si le véhicule a été immatriculé à l’étranger. Ce prix comprend les frais d’affranchissement.
Une autre possibilité, mais plus coûteuse pour commander la vignette Crit’Air est de passer par un intermédiaire. Les frais du téléservice sont plus onéreux bien que le délai de réception de l’éco-pastille soit plus ou moins le même.
La dernière solution est d’émettre une demande de Certificat Qualité de l’Air par courrier à l’adresse postale de la préfecture. La démarche est similaire à l’émission de la demande faite sur le site du gouvernement, à savoir renseigner un formulaire préétabli. Seulement, pour cette option, le demandeur doit joindre un chèque à son dossier de demande pour le paiement de la facture.
Il faut remarquer que le seul document tiers nécessaire pour remplir le formulaire de demande de vignette anti-pollution est le justificatif d’immatriculation. Ce dernier n’est toutefois demandé que si le macaron est destiné à un véhicule immatriculé à l’étranger.
Par ailleurs, la vignette Crit’Air est systématiquement envoyée à l’adresse précisée sur la carte grise. Il faut mettre les informations de domicile indiquées sur le certificat d’immatriculation à jour en cas de déménagement pour être sûr de recevoir le macaron à la bonne adresse. Les seuls à pouvoir choisir l’adresse d’expédition de la pastille sont les demandeurs de vignette pollution pour véhicules immatriculés en dehors de la France.
