Les incontournables des Hauts-de-Seine
Classés seconds parmi les départements français à forte densité humaine, les Hauts-de-Seine se situent dans la région Île-de-France. Le 92 est particulièrement proche de la métropole du Grand Paris et dispose de la Nanterre comme préfecture. Il est cerné par Paris à l’est, les Yvelines à l’ouest, le Val-d’Oise au nord et l’Essonne au sud. La ceinture formée par ces départements limitrophes constitue la petite couronne. S’étendant sur 176 km² seulement, les Hauts-de-Seine représentent son plus petit département. Ce dernier ne comprend en tout que neuf villes abritant chacune une population solidaire et dynamique.
Le département des Hauts-de-Seine se caractérise par sa forme s’apparentant à un croissant et du fait que la Seine le traverse. Il est principalement constitué de plaines alluviales, de plateau calcaire et de vallées.
Avec sa forte concentration humaine et son activité économique importante, il dispose d’un réseau de transports fortement développé. Celui-ci englobe les réseaux routiers nationaux et départementaux, les transports fluviaux, ferroviaires et aériens ainsi que les pistes cyclables.
Une autre particularité du département des Hauts-de-Seine est son riche patrimoine architectural, environnemental et culturel. En effet, nombreuses sont les destinations phares dans les Hauts-de-Seine qui plaisent beaucoup aux visiteurs. Ceux qui recherchent une bonne dose d’évasion peuvent par exemple prévoir de se promener tout en découvrant la forêt domaniale et le Château de Malmaison, la Maison de Chateaubriand, les domaines départementaux de Sceaux et de la Vallée-aux-Loups, le Musée-jardins Albert-Kahn et le parc de Saint-Cloud sans oublier la ville fleurie de Levallois-Perret. Il s’agit des lieux les plus prisés pour se ressourcer et s’imprégner de la nature. Les passionnés d’histoire trouveront leur compte en visitant les innombrables musées du département, pour ne citer que ceux de Boulogne Billancourt, de Fontenay-aux-Roses, de Marne la Coquette, de Sèvres et de Ville-d’Avray qui sont les plus célèbres. Pour animer leurs journées, les touristes peuvent même assister à différents grands festivals organisés et spectacles donnés dans les villes du département tout au long de l’année. Rien qu’à Puteaux, les festivités et les représentations sont multiples, permettant aux visiteurs de découvrir le savoir-faire et les talents des artistes locaux.
Les conditions météorologiques dans les Hauts-de-Seine
Dans sa globalité, les Hauts-de-Seine connaissent un climat océanique doux en hiver comme en été avec une température maximale avoisinant les 24 °C. Toutefois, sous l’influence de la pollution persistante dans l’agglomération parisienne et dans la petite couronne, certaines villes du département connaissent des microclimats parfois légèrement caniculaires. Dans celles-ci, la qualité de l’air est en baisse et l’atmosphère se charge en particules fines ainsi qu’en polluants de toutes sortes. Il s’agit entre autres de Neuilly-sur-Seine, de Marnes-la-Coquette, de Courbevoie et de Nanterre. Par ailleurs, la forte activité humaine et le trafic routier important dans le département favorisent une forte pollution atmosphérique.
La politique de réduction des rejets polluants dans l’atmosphère
Les chiffres donnés par l’Organisation mondiale de la santé ont alarmé les autorités françaises. Ils correspondent aux taux de décès précoces et d’apparition de maladies pulmonaires et cardiovasculaires chez les populations exposées à une pollution atmosphérique élevée. D’après les observations faites, la pollution de l’air est à l’origine de plus de 300 000 morts chaque année dans l’Union européenne. Conscient de l’enjeu sanitaire et économique qu’elle représente, l’amélioration de la qualité de l’air est devenue l’une des principales missions que s’est données le ministère de la Transition écologique. En collaboration avec la préfecture des Hauts-de-Seine, il a redoublé de vigilance et s’est engagé à tout mettre en œuvre pour éviter l’apparition de nouveaux pics de pollution dans le département.
Le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) mis à exécution dans le département
À cause des conditions climatiques locales peu dispersives, les particules en suspension s’accumulent facilement dans l’atmosphère. Le préfet a alors établi différentes stratégies pour contrôler la pollution de l’air chaque fois que cette concentration en polluants est élevée. L’une d’elles consiste en l’établissement du Plan de Protection de l’Atmosphère ou PPA. Dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, il permet :
· D’encourager et de multiplier les transports collectifs ;
· De renouveler progressivement les infrastructures routières de transit en les substituant à des boulevards urbains rendant la circulation plus fluide ;
· De construire de nouveaux liens entre les villes en passant par le fleuve ;
· D’encourager une densification rationnelle des espaces urbains ;
· De promouvoir la préservation des forêts et des espaces naturels locaux.
Ce plan est composé de 25 défis qui aboutiront à une meilleure qualité de l’air respiré dans le département et à un trafic routier constitué par des véhicules respectueux de l’environnement.
Pics de pollution dans les Hauts-de-Seine : des recommandations pour le bien de la population
Une suite de procédures est activée dès lors que le seuil de polluants recommandé est dépassé au sein du département. La première consiste à alerter la population qui sera confrontée au pic de pollution atmosphérique. Il convient ensuite de l’informer des conséquences générales de ces épisodes de pollution. Et la troisième étape consiste à émettre diverses recommandations comportementales qui sont surtout destinées aux personnes vulnérables et sensibles afin de les protéger des effets néfastes de la pollution sur leur santé. Elles correspondent à des arrêtés préfectoraux auxquels tout le monde doit se conformer, y compris les usagers de la route. En voici quelques-unes :
· Limiter les expositions chroniques au soleil et à la pollution atmosphérique ;
· Limiter les activités intenses en plein air ;
· Respecter la circulation différenciée appliquée ;
· Réduire la vitesse maximale sur les autoroutes de 20 km/h ;
· Spécialement pour les poids lourds en transit, faire un détour en empruntant la rocade francilienne ;
· Éviter l’usage du chauffage au bois d’appoint ou d’agrément.
La circulation différenciée ou circulation réglementée est une mesure de restriction temporaire de la circulation. Elle est appliquée en urgence afin de contrôler la circulation routière au sein du département. Durant cette phase de circulation alternée, seuls les véhicules peu polluants peuvent circuler. Il s’agit de ceux portant la bonne couleur de vignette Crit’Air.
Le Certificat de Qualité de l’Air ou vignette Crit’Air ou encore CQA est un outil utilisé pour connaître la classe environnementale d’un véhicule motorisé et, de ce fait, son taux d’émissions polluantes. Il représente un autocollant rond qu’il faut coller à l’avant du véhicule. Il existe 6 couleurs de vignette anti-pollution et 6 numéros de catégorie allant du plus propre 0 au plus polluant 5. Les voici : vert (0), violet, jaune, orange, bordeaux et gris (5).
Le classement des villes des Hauts-de-Seine selon leur qualité d’air
La qualité de l’air est mesurée par différents dispositifs mis en place dans les villes du département. Ils permettent de connaître en temps réel le taux de polluants atmosphériques. Ainsi, à partir des données recueillies, il est possible de classer les villes du 92 selon leur niveau de pollution de l’air. Leur ordre n’est toutefois qu’indicatif étant donné que le taux de pollution atmosphérique peut changer du jour au lendemain. Il permet juste de savoir si les dispositions prises par les autorités sont efficaces ou non.
La législation sur la vignette Crit'Air renforcée au sein du département
Durant les épisodes de pollution atmosphérique, seuls les véhicules arborant la vignette Crit’Air 0, 1, 2 ou 3 sont autorisés à accéder à certaines villes des Hauts-de-Seine classées parmi les ZFE-m. Dorénavant, ceux disposant de la pastille Crit’Air 4 ne peuvent plus y circuler. En effet, cette législation Crit’Air, déjà mise à exécution dans Grand Paris, s’est étendue jusque dans le 92. Se trouvant dans le périmètre défini par l’autoroute A86, le département est contraint d’instaurer des ZFE-m.
Les aides à l’achat de véhicules écologiques se multiplient
En vue d’encourager les automobilistes à contribuer dans la préservation de l’environnement et dans la lutte contre le réchauffement climatique, l’État propose des subventions pour l’acquisition d’un véhicule moins polluant, qu’il soit neuf ou d’occasion. Il s’agit de la prime à la conversion et du bonus écologique. Ces aides financières peuvent équivaloir à une réduction du prix d’achat du véhicule ou à un remboursement d’une partie du montant payé. Ce soutien financier peut aller jusqu’à 19 000 € pour un véhicule écologique neuf et 12 000 € pour un modèle « propre », mais d’occasion. Il est important de noter que différents critères d’éligibilité sont étudiés avant le déblocage des fonds tels que les revenus du demandeur et le type de véhicule souhaité. Une autre condition que le demandeur doit accepter pour pouvoir bénéficier de la prime à la conversion est d’accepter de mettre son ancien véhicule polluant au rebut.
Pour prouver sa volonté d’aider les citoyens à acheter de nouveaux véhicules écologiques, le gouvernement propose également un microcrédit qu’il garantit à 50 %. Cette aide est surtout destinée aux ménages les plus modestes et elle peut atteindre 5 000 €.
Tous les conducteurs doivent désormais posséder la vignette Crit’Air
Pour pouvoir rouler en toute liberté dans les Hauts-de-Seine, tous les usagers de la route doivent détenir une vignette anti-pollution. Grâce à cette écopastille, il est facile pour les autorités de différencier les véhicules « propres » avec zéro émission de ceux qui polluent l’atmosphère.
Ce macaron reste valable tant que le véhicule est mis en circulation. Il suffit de le garder lisible et intact. En cas de détérioration, il vaut mieux le remplacer pour éviter tout désagrément en cas de contrôle. Le montant officiel de la vignette Crit’Air est de 3,67 € si elle est destinée à un véhicule immatriculé en France. En revanche, son prix s’élève à 4,51 € si le véhicule concerné est enregistré à l’étranger. Si le demandeur décide de passer par un intermédiaire pour se procurer la vignette anti-pollution, il doit se préparer à payer des frais de téléservice supplémentaires.
La vignette Crit’Air n’est exigée que durant les épisodes de pollution
Pour l’instant, le macaron écologique n’est réclamé qu’en cas de forte pollution dans certaines villes des Hauts-de-Seine. Quoiqu’il en soit, tous les usagers de la route doivent en avoir, exceptés :
· Les véhicules conduisant des personnes à mobilité réduite ou détentrices de la carte mobilité inclusion ;
· Les convois exceptionnels ;
· Les véhicules d’intervention d’urgence (pompiers, police, ambulance…) ;
· Les camions d’approvisionnement et de déménagement ;
· Les véhicules du ministère de la Défense et de l’armée…
Cette liste est non exhaustive, car il est toujours possible de demander une autorisation de circulation auprès de la préfecture.
Remplacer le véhicule polluant par un modèle récent plus écologique : une solution qui ne fait pas l’unanimité dans les Hauts-de-Seine
Les véhicules dont la première immatriculation a été faite avant 1996 ne peuvent pas recevoir de vignette pollution. Ils sont beaucoup trop polluants pour pouvoir circuler dans les ZFE. L’unique solution pour leur propriétaire est de les remplacer par de nouveaux véhicules « plus propres ». Pourtant, nombreux d’entre eux affirment ne pas avoir les moyens pour un tel achat. Malgré les encouragements faits par les services de l’État et les différentes subventions qu’il suggère, cette alternative ne constitue pas la bonne solution pour les conducteurs les plus modestes. Ils décident alors d’opter pour les transports en commun ou toute autre solution moins coûteuse. Au pire, ils préfèrent payer l’amende forfaitaire réservée aux conducteurs qui enfreignent le règlement Crit’Air et qui s’élève à 68 €.