Mieux connaître le Val-de-Marne
Faisant partie de la Métropole du Grand Paris, le Val-de-Marne appartient à la région Île-de-France. Le département doit son nom au fleuve principal qui l’irrigue : la Marne. Grâce à sa localisation géographique, entouré par Seine–Saint-Denis par le nord-est, les Hauts-de-Seine par l’ouest, Paris par le nord-ouest et Seine-et-Marne par l’est, il profite d’un réseau de transports routiers développé. Celui-ci comprend notamment des lignes de bus desservant différentes zones du département ; un réseau ferroviaire incluant les transports de marchandises et les transports en commun ; un réseau routier composé d’autoroutes, de routes nationales, de lignes communales et les lignes conventionnelles ; un réseau fluvial comprenant des transports par péniches et un réseau aérien.
Le Val-de-Marne se distingue par ses richesses culturelles, architecturales et naturelles. Bien qu’il soit très urbanisé, le département compte plusieurs sites touristiques qui attisent la curiosité des visiteurs chaque année. Parmi ses destinations les plus populaires figurent les châteaux de Grosbois et de Vincennes présentant des fortifications médiévales. Ses musées permettent d’en apprendre plus sur l’histoire de l’Europe et le département. Il s’agit entre autres du musée de Nogent-sur-Marne, la villa Médicis — Carré Médicis, du musée d’art contemporain du Val-de-Marne et du musée de Trot. Pour admirer des reliques sacrées, une visite de l’église Saint-Christophe de Créteil s’impose. Il est bon de remarquer qu’en Val-de-Marne, nombreuses sont encore les maisons anciennes constituant des intérêts architecturaux pour les visiteurs.
Pour ceux qui sont à la recherche d’un dépaysement, il est toujours possible de se promener le long des bords de Marnes. Et pour être plus proche de la nature, rien de tel qu’une balade dans la forêt de Notre-Dame. À noter que hormis les randonnées pédestre et équestre réalisables sur place, une piste cyclable est disponible sur les lieux. Pour couronner le tout, le département possède des serres d’orchidées de renommée internationale et elles se trouvent à Boissy-Saint-Léger.
En revenant en ville, différents festivals et fêtes traditionnelles animent le séjour des touristes tels que le festival America de Vincennes, la fête du Vin nouveau de Nogent-sur-Marne et le festival international du film de femmes de Créteil. Département du septième art, le cinéma prend une grande place dans le quotidien des Val-de-Marnais.
Tous ces attraits et ces sites remarquables font de Val-de-Marne une destination de vacances phare pour des millions de touristes. Cette arrivée massive entraîne malheureusement un fort trafic déclenchant des épisodes de pollution dans certaines villes du département.
Pollution aux particules fines : cas fréquent en Val-de-Marne
Les conditions climatiques en l’Île-de-France influencent l’air respiré dans le Val-de-Marne et n’étant pas propices à la dispersion de la pollution et des accumulations en suspension, la qualité de l’air est souvent mauvaise dans le département. Du fait de cette dégradation, la survenue d’épisode de pollution atmosphérique devient fréquente. Pourtant, il a été reconnu que la pollution de l’air est l’une des principales causes d’apparition de maladies des poumons et cardio-vasculaires. Les plus touchées sont les personnes vulnérables et sensibles, notamment les enfants et les plus âgées. De ce fait, des dispositions strictes ont été prises par le préfet avec le soutien du ministère de la Transition écologique et les collectivités territoriales. Elles consistent en l’information et l’émission de recommandations pour limiter les conséquences sanitaires de la pollution sur la population.
Les mesures appliquées en cas de pic de pollution atmosphérique
D’après l’Organisation mondiale de la santé et l’agence régionale de santé, la pollution atmosphérique est un des principaux facteurs de décès précoces chaque année. Il est donc urgent de prendre les mesures nécessaires en cas de forte pollution. Elles sont appliquées non seulement en vue de limiter les effets néfastes de cette dernière sur la santé, mais également afin d’améliorer progressivement la qualité de l’air en Val-de-Marne. Chacun doit redoubler de vigilance en :
· Réduisant considérablement l’utilisation du chauffage dans les habitations ;
· Évitant de recourir au chauffage individuel au bois, d’appoint ou d’agrément ;
· Cessant d’utiliser les installations fixes émettant des polluants importants pouvant accentuer l’épisode de pollution ;
· Réduisant la vitesse de conduite maximale de 20 km/h dès lors qu’une alerte de pollution atmosphérique est activée ;
· Choisissant de contourner l’agglomération francilienne en continuant sur les axes routiers adaptés quand la pollution de l’air présente des pics, surtout pour les poids lourds ;
· Privilégiant les véhicules « propres » ou peu polluants (électriques, au gaz et à l’hydrogène) ;
· Se conformant aux conditions de l’éco-conduite ;
· Favorisant les déplacements actifs (marche à pied, vélo…) ;
· S’adaptant aux organisations établies pour les déplacements des salariés de leur domicile à leur lieu de travail (télétravail, plan de mobilité, adaptation des horaires…) ;
· Respecter la conduite douce et économique.
Cette prise de conscience et ces changements d’habitude concernent tous les usagers de la route souhaitant transiter dans le Val-de-Marne.
Qualité de l’air en Val-de-Marne : mise en place de la circulation règlementée
Une autre solution adoptée par le ministère de la Transition écologique pour contrôler la pollution issue de la circulation routière est l’instauration de la circulation différenciée. À chaque épisode de pollution atmosphérique, le préfet peut interdire l’accès aux véhicules les plus polluants. Ainsi, seuls les véhicules répondant aux exigences relatives au taux d’émissions polluantes du département sont autorisés à y circuler. La durée de cette restriction de la circulation varie selon la gravité de la situation. Si le seuil moyen recommandé en polluants atmosphériques est largement dépassé, l’interdiction peut persister pendant plusieurs jours. Sinon, elle peut ne durer que quelques heures.
Pour reconnaître ces véhicules polluants d’entre tous, le port du Certificat Qualité de l’Air ou CQA est rendu obligatoire pour tous les modèles motorisés.
Certificat Qualité de l’Air : les couleurs autorisées dans le département de Val-de-Marne
Ce dispositif est en réalité un autocollant arrondi indiquant le niveau d’émissions polluantes d’un véhicule. Il s’agit d’une vignette Crit’Air colorée se déclinant en 6 classes permettant de catégoriser chaque véhicule. Selon un ordre croissant de rejets polluants, il existe 6 couleurs : vert (0), violet (1), jaune (2), orange (3), bordeaux (4) et gris (5).
Depuis l’instauration de la circulation alternée, seuls les véhicules arborant les vignettes Crit’Air autorisées ont le droit de rouler dans le Val-de-Marne. Il s’agit des pastilles Crit’Air 0, 1 et 2.
Il faut exposer la vignette anti-pollution de manière bien visible sur le pare-brise ou sur le carénage avant du deux-roues, du tricycle ou du quadricycle.
Les communes du 94 concernées par la circulation alternée
En tout, 24 communes de Val-de-Marne sont concernées par la vignette anti-pollution et par la circulation règlementée. Voici la liste de ces villes :
· Gentilly
· Arcueil
· Vincennes
· Cachan
· Ivry-sur-Seine
· Le Kremlin-Bicêtre
· Saint-Maurice
· Charenton-le-Pont
· Champigny-sur-Marne
· Saint-Mandé
· Joinville-le-Pont
· Maisons-Alfort
· Villejuif
· Créteil
· Chevilly-Larue
· Fresnes
· Vitry-sur-Seine
· Nogent-sur-Marne
· Rungis
· L’Haÿ-les-Roses
· Thiais
· Choisy-le-Roi
· Fontenay-sous-Bois
· Alfortville
Les obligations relatives à la vignette Crit'Air
Comme expliqué auparavant, tous les véhicules en circulation dans le département de Val-de-Marne doivent posséder une vignette anti-pollution. L’absence de cette pastille représente une infraction à la législation Crit’Air. Le fautif peut être immobilisé et doit payer une amende forfaitaire de 68 €. Le montant de cette sanction peut aller jusqu’à 450 € en fonction du type de véhicule.
Seuls les véhicules des personnes handicapées, qu’elles soient conductrices ou simples passagères, dérogent à cette législation Crit’Air. Ils doivent néanmoins présenter la carte mobilité inclusion sur leur pare-brise pour éviter les contrôles.
D’autres véhicules constituent également quelques exceptions à cette règlementation. À titre d’exemple, on peut citer les véhicules de secours et d’intervention rapide, les camions de déménagement et les convois exceptionnels. Il est toutefois possible de demander une autorisation de circulation auprès du préfet.
Les moyens d’obtenir la vignette Crit’Air
Pour commander la vignette écologique, il faut se rendre sur le site du Service Public. Il suffit alors de remplir correctement les champs dédiés sur le formulaire virtuel mis à la disposition du demandeur et de régler la facture par carte bancaire. Un mail de confirmation de demande suivi d’un justificatif provisoire est immédiatement reçu après le paiement. Il s’agit d’un document sécurisé que le conducteur peut présenter aux autorités en cas de contrôle. Il constituera une preuve comme quoi, il a bel et bien commandé une vignette Crit’Air et qu’il attend sa livraison par courrier.
Une autre possibilité est de passer par un intermédiaire proposant un téléservice pour commander la vignette pollution. Au montant à payer viennent s’ajouter les frais de la prestation proposée.
La dernière solution est d’envoyer un formulaire préalablement rempli à la préfecture. Un chèque approvisionné doit être joint à ce dossier pour qu’il puisse être pris en compte.
Dans tous les cas, l’éco-vignette destinée à un véhicule français est systématiquement envoyée à l’adresse précisée sur la carte grise. Si le véhicule a été enregistré à l’étranger, l’adresse d’expédition de la pastille Crit’Air doit être spécifiée au moment de l’émission de la demande.
La durée de validité de la vignette Crit’Air en Val-de-Marne
Il faut attendre environ une dizaine de jours avant de recevoir la vignette anti-pollution. Une fois apposée sur le véhicule, elle est valable pour toute sa durée de vie à condition qu’elle reste lisible et entière. Un remplacement n’est nécessaire qu’en cas de détérioration du macaron.
À noter que sur le site officiel, la vignette Crit’Air française coûte 3,70 € et son prix s’élève à 4,51 € si le véhicule est immatriculé en dehors de la France.
Il est possible d’effectuer un suivi de sa commande en accédant au simulateur disponible sur le site du gouvernement. Pour ce faire, il suffit de saisir l’immatriculation du véhicule et sa date de première immatriculation. Le résultat est instantané. Ainsi, le demandeur peut savoir si sa commande a été prise en compte ou si elle n’a pas abouti. Dans ce dernier cas, la raison du désagrément est précisée afin de permettre au demandeur de prendre la bonne résolution pour obtenir sa vignette anti-pollution.
Il est important de savoir que certains véhicules ne sont pas éligibles à la vignette Crit’Air du fait de leur niveau de pollution trop important. Il s’agit particulièrement des véhicules de collection et ceux dont l’immatriculation a été réalisée avant 1996. À noter que les demandes de vignette anti-pollution pour les véhicules dont les caractéristiques ne sont pas enregistrées ou manquent dans la base de données des cartes grises peuvent aussi ne pas aboutir. Par conséquent, elles sont nulles et ne seront pas facturées.
Pour que la commande soit valide, une mise à jour des informations du certificat d’immatriculation du véhicule est requise. Ce procédé est également nécessaire si le demandeur a changé d’adresse avant l’expédition de son macaron. Il doit renouveler sa carte grise en y précisant sa nouvelle adresse avant de renouveler sa commande de vignette Crit’Air.
En cas de doute ou d’urgence, il est préférable de prendre contact avec le service client directement. Il suffit de lui expliquer clairement le souci en lui exposant le problème pour obtenir une solution rapide.